Avec 1,8 million de tonnes de trafic en 2011, le port de San Pedro affiche des ambitions bien au-delà. Un optimisme basé sur un potentiel d’espace de 2.000 hectares et d’énormes opportunités non encore exploitées.
Le Port autonome de San Pedro (Pasp), construit en 1972, au lendemain des indépendances, constituait l’une des infrastructures économiques devant participer au désenclavement et au développement économique des régions de l’Ouest et du Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Mais les différentes crises économiques et sociopolitiques qui se sont succédé n’ont pas permis de mettre en œuvre les grands projets de développement de cette zone portuaire. Toutes choses qui ont contribué à une dégradation des installations et un ralentissement du trafic de marchandises en deçà des deux millions de tonnes. Le président Ouattara a tenu lutter contre cette contre-performance, en inscrivant le développement du port de San Pedro dans son programme de développement et de modernisation du système de transport ivoirien. Cette ambition, l’autorité portuaire, selon son le Directeur général du Port, Hilaire Marcel Lamizana, s’en est saisi. Son objectif : faire du port une véritable plateforme portuaire intégrée, offrant de grandes opportunités d’activités industrielle, logistiques et des terminaux modernes. Pour y arriver, l’autorité portuaire mise sur la position géographie stratégique du port, convoité par nombres de ports voisins. En effet, contrairement aux autres ports de la sous-région, celui de San Pedro a un arrière pays très riche en ressources agricoles et minières. Notamment le manganèse, le nickel, le fer et le cobalt. En outre, le port dispose d’un vaste domaine de 2.000 hectares dont 75% reste encore inexploité. L’autre fait qui va faciliter la réalisation des objectifs est la proximité du port de San Pedro avec ceux de plusieurs pays de la sous-région.
Une position géographique….
Il est plus proche de la région forestière (N’Nzérékoré) en Guinée que ne l’est le port de Conakry. Il est également plus proche de l’Est du Liberia que le port de Monrovia, la capitale ainsi que de la zone sud du Mali, dont il est plus proche contrairement au port de Dakar. En terme de délais et de coûts de transport, les opérateurs économiques seraient plus tentés de se diriger vers le port le plus proche. D’autant que le Pasp est désormais ouvert à toute sorte de marchandises. Mais aussi et surtout il vient d’intégrer le réseau des ports d’Avers en Belgique. D’où un avantage pour l’autorité portuaire. Toutes ces potentialités, selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, doivent constituer un motif d’encouragement et d’ambitions. Pour cela, souligne-t-il, le gouvernement a un vaste programme de développement d’activités autour du port pour en faire un grand pôle de développement ouvert sur l’arrière pays. Il est ainsi prévu des travaux de bitumage qui faciliteront l’accès au port de San Pedro. « Le gouvernement a d’énormes ambitions pour ce port. C’est d’en faire l’une des plus grandes plateformes maritime et de transport de la sous-région. C’est un vaste projet qui comprend la réalisation d’infrastructures et tout un ensemble de choses qui en feront un hub logistique et économique.
…ouvert sur d’énormes ressources minières
Le gouvernement a donc l’intention de développer autour du port des infrastructures d’accès. D’abord au niveau du Mali, nous avons aujourd’hui des projets pour achever la route qui va de Boundiali à Tingréla à la frontière du Mali, en passant par Odienné, Minignan, Madinani », a révélé Patrick Achi lors de la journée promotionnelle des ports de San Pedro et d’Anvers le mardi 12 juin à San Pedro. A cette occasion, les deux ports ont célébré la première journée de leur partenariat signé le 17 octobre 2011. Ce mariage, qui consacre l’entrée du Pasp dans le réseau des ports d’Avers, offre d’autres opportunités au Pasp telles que le partage d’expérience, la formation des agents du Pasp. Elle accroit également la crédibilité du Pasp au plan international.
Kuyo Anderson
Le Port autonome de San Pedro (Pasp), construit en 1972, au lendemain des indépendances, constituait l’une des infrastructures économiques devant participer au désenclavement et au développement économique des régions de l’Ouest et du Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Mais les différentes crises économiques et sociopolitiques qui se sont succédé n’ont pas permis de mettre en œuvre les grands projets de développement de cette zone portuaire. Toutes choses qui ont contribué à une dégradation des installations et un ralentissement du trafic de marchandises en deçà des deux millions de tonnes. Le président Ouattara a tenu lutter contre cette contre-performance, en inscrivant le développement du port de San Pedro dans son programme de développement et de modernisation du système de transport ivoirien. Cette ambition, l’autorité portuaire, selon son le Directeur général du Port, Hilaire Marcel Lamizana, s’en est saisi. Son objectif : faire du port une véritable plateforme portuaire intégrée, offrant de grandes opportunités d’activités industrielle, logistiques et des terminaux modernes. Pour y arriver, l’autorité portuaire mise sur la position géographie stratégique du port, convoité par nombres de ports voisins. En effet, contrairement aux autres ports de la sous-région, celui de San Pedro a un arrière pays très riche en ressources agricoles et minières. Notamment le manganèse, le nickel, le fer et le cobalt. En outre, le port dispose d’un vaste domaine de 2.000 hectares dont 75% reste encore inexploité. L’autre fait qui va faciliter la réalisation des objectifs est la proximité du port de San Pedro avec ceux de plusieurs pays de la sous-région.
Une position géographique….
Il est plus proche de la région forestière (N’Nzérékoré) en Guinée que ne l’est le port de Conakry. Il est également plus proche de l’Est du Liberia que le port de Monrovia, la capitale ainsi que de la zone sud du Mali, dont il est plus proche contrairement au port de Dakar. En terme de délais et de coûts de transport, les opérateurs économiques seraient plus tentés de se diriger vers le port le plus proche. D’autant que le Pasp est désormais ouvert à toute sorte de marchandises. Mais aussi et surtout il vient d’intégrer le réseau des ports d’Avers en Belgique. D’où un avantage pour l’autorité portuaire. Toutes ces potentialités, selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, doivent constituer un motif d’encouragement et d’ambitions. Pour cela, souligne-t-il, le gouvernement a un vaste programme de développement d’activités autour du port pour en faire un grand pôle de développement ouvert sur l’arrière pays. Il est ainsi prévu des travaux de bitumage qui faciliteront l’accès au port de San Pedro. « Le gouvernement a d’énormes ambitions pour ce port. C’est d’en faire l’une des plus grandes plateformes maritime et de transport de la sous-région. C’est un vaste projet qui comprend la réalisation d’infrastructures et tout un ensemble de choses qui en feront un hub logistique et économique.
…ouvert sur d’énormes ressources minières
Le gouvernement a donc l’intention de développer autour du port des infrastructures d’accès. D’abord au niveau du Mali, nous avons aujourd’hui des projets pour achever la route qui va de Boundiali à Tingréla à la frontière du Mali, en passant par Odienné, Minignan, Madinani », a révélé Patrick Achi lors de la journée promotionnelle des ports de San Pedro et d’Anvers le mardi 12 juin à San Pedro. A cette occasion, les deux ports ont célébré la première journée de leur partenariat signé le 17 octobre 2011. Ce mariage, qui consacre l’entrée du Pasp dans le réseau des ports d’Avers, offre d’autres opportunités au Pasp telles que le partage d’expérience, la formation des agents du Pasp. Elle accroit également la crédibilité du Pasp au plan international.
Kuyo Anderson