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Politique Publié le samedi 16 juin 2012 | Le Mandat

Accusé de comploter contre l’Etat : Le FPI nie tout et menace

La haute direction du Front populaire ivoirien (FPI) a répondu hier aux propos du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, dans lesquels ils se reconnaissent comme accusés de comploter contre l’Etat. Cette conférence de presse co-animé hier, à l’ex-QG de campagne de Laurent Gbagbo, par le secrétaire général du parti, Laurent Akoun et son président, Sylvain Miaka Oureto, a été l’occasion pour les partisans de Laurent Gbagbo de nier en bloc les allégations de coup d’Etat dont certains de leurs membres avaient été accusés (Sic) dans une déclaration du ministre Hamed Bakayoko sur les antennes de RTI 1, le mardi 12 juin dernier. Le secrétaire général du FPI, qui a lu la déclaration, a dit que les preuves apportées par le ministre de l’Intérieur ne sont pas recevables. Par conséquent, le FPI a décidé de porter plainte contre le gouvernement. Pour lui, cette pratique du pouvoir vise à exterminer les partisans de Laurent Gbagbo. « le FPI n’est pas un parti à intimider (…). On ne peut nous faire taire », a menacé le président du FPI, Sylvain Miaka Oureto. Quant à Laurent Akoun, il a noté : « C'est notre devoir de lutter ; dire qu'on va dissoudre le FPI, c'est trop gros ». Le FPI a qualifié la situation à l’Ouest de tragédie que ce serait l’œuvre de deux chefs de guerre, selon eux, burkinabè, à savoir Amadé Ouremi et un certain Issiaka Tiendrebéogo qu’il pense être les principaux « tueurs » des casques bleus . A en croire la direction du FPI, ce sont des mercenaires burkinabè qui sont à l’origine des attaques des habitations et des populations de l’Ouest. « Ce qui se passe dans l'Ouest est une terreur orchestrée par le pouvoir pour exproprier les planteurs », a souligné de façon péremptoire Laurent Akoun. Sur le cas Lida Kouassi, les cadres FPI ont indiqué qu'aucune nouvelle de ce dernier ne leur a été transmise depuis son rapatriement à Abidjan, tout en condamnant le fait que l'ancien ministre n'a pas été entendu, pour l'heure, par un juge d'instruction. Fort de quoi, le FPI a émis des doutes quant à la véracité de la déclaration de Lida Kouassi diffusée lors de l'émission.


Patrick N’guessan
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