x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 19 juin 2012 | Ministères

22ème journée de l `enfant africain : La déclaration de gouvernement lue par la ministre Raymonde Coffie Goudou

© Ministères Par DR
Activités gouvernementales: Mme Coffie Goudou Raymonde, ministre de la Famille, de la femme et de l`enfant
Photo: Mme Coffie Goudou Raymonde, ministre de la Famille, de la femme et de l`enfant
Chers Compatriotes ;

Le 16 juin de chaque année, notre pays, à l’instar de la communauté africaine célèbre la Journée de l`Enfant Africain.
Cette journée commémorant le massacre des écoliers noirs de Soweto en Afrique du sud le 16 juin 1976, est une fois de plus l’occasion de renouveler nos engagements pour une promotion et une protection des Droits de l’Enfant.
Le thème adopté par l’Union Africaine pour cette 22ème édition de la Journée de l’Enfant Africain est : « les Droits des enfants handicapés : le Devoir de Protéger, de Respecter, de Promouvoir et de Réaliser ».

Chers compatriotes ;

Ce thème nous interpelle à plus d’un titre.
Dans le Monde, on estime à plus de 600 millions le nombre de personnes handicapées parmi lesquels 150 millions d’enfants.
En Afrique le nombre de personnes handicapées est estimé à 80 millions. Parmi elles, on dénombre plusieurs milliers d’enfants.
En Côte d’Ivoire, selon le Recensement Général de la Population de 1998 (RGPH-98), le nombre des personnes vivant avec un handicap est estimé à environ 1 600 000. Parmi ces personnes, le nombre d’enfants en âge de scolarisation s’élève à 25 655.
Ses enfants vivent principalement avec des séquelles de la poliomyélite, des traumatismes physiques divers (fractures, brûlures, mines anti personnelles), des malformations à la naissance ou des retards dans leur développement physique ou mental.
Un état des lieux du handicap révèle des situations nationales disparates tant dans la conception du handicap que dans la prise de mesures appropriées pour l’intégration des personnes vivant avec le handicap dans la société.
L`invalidité n`est pas socialement intégrée et dans les milieux urbains comme ruraux ; certains enfants handicapés sont encore confinés à la maison ou mis à mort en raison des croyances traditionnelles qui les considèrent parfois comme une malédiction.

Chers compatriotes,

La loi ivoirienne en son article 6 contient des dispositions en faveur des personnes handicapées.

La Côte d’Ivoire, soucieuse des conditions de vie de ses fils et filles en situation de handicap a multiplié les initiatives en vue d’améliorer leur vie quotidienne.
Cependant, le renforcement du cadre juridique et institutionnel notamment l’adoption de la Loi d’orientation de 1998 en faveur des personnes handicapées et la création des Institutions telles que l’Institut national Ivoirien pour la promotion des Aveugles (INIPA) et l’Ecole Ivoirienne pour les Sourds (ECIS) et le Centre de Guidance Infantile, sans oublier les nombreuses initiatives de structures spécialisées privées telles que La Page Blanche, le Centre d’Eveil et de Stimulation des Enfants Handicapés du BICE demeurent insuffisants.
Le Gouvernement ne saurait rester indifférent aux obstacles d’ordre économique, social et culturel qui limitent l’accès des enfants en situation de handicap, aux infrastructures publiques, à l`éducation, à la santé, à la formation et à l`information ; qui entravent l’épanouissement de la personne humaine et empêchent la participation effective à l’organisation politique, économique, sociale et culturelle.
En cela, le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant lance un appel à tous les acteurs de protection de l’enfant pour le développement d’une véritable politique d’intégration des personnes handicapées en général et des enfants vivant avec un handicap en particulier afin de partager cette responsabilité sociale qui se veut collective en vue de la réalisation de changements environnementaux nécessaires à la pleine participation, la pleine jouissance de leurs droits et l’exercice de leur citoyenneté.


Chers Compatriotes,

L’enfant en situation de handicap n’a pas besoin de notre pitié ou de notre compassion ponctuelle mais d’actions concrètes qui s’inscrivent dans la durée et favorisent sa réhabilitation et son insertion sociale.

Je vous remercie
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ