ABIDJAN - L`Union européenne (UE) s`est inquiétée lundi, après l`ONU, de "la montée en puissance d`un discours virulent parmi la classe politique et les médias" en Côte d`Ivoire, néfaste pour la réconciliation plus d`un an après la fin d`une crise meurtrière.
"Ce genre de propos a par le passé attisé la haine et les conflits. Ils nuisent aujourd`hui au processus de dialogue et de réconciliation nationale souhaité par le président de la République (Alassane Ouattara) et les citoyens, qui aspirent à vivre en paix", affirme la délégation de l`UE à Abidjan dans une déclaration.
La représentation européenne, en accord avec les ambassades de pays de l`UE en Côte d`Ivoire, "exhorte les leaders politiques et les médias ivoiriens à faire face à leur responsabilité et à modérer leurs propos publics".
Elle "se joint" ainsi à l`appel lancé le 20 juin par Bert Koenders, chef de l`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci), qui s`était dit "préoccupé par le retour d`une nouvelle vague de dérives de langage" et avait enjoint politiques et médias à éviter ces "excès".
Des attaques meurtrières dans l`Ouest et un projet de putsch prétendument déjoué par le gouvernement ont fait monter la tension récemment entre le pouvoir et l`opposition fidèle à l`ex-président Laurent Gbagbo, plus d`un an après la fin d`une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts.
"Ce genre de propos a par le passé attisé la haine et les conflits. Ils nuisent aujourd`hui au processus de dialogue et de réconciliation nationale souhaité par le président de la République (Alassane Ouattara) et les citoyens, qui aspirent à vivre en paix", affirme la délégation de l`UE à Abidjan dans une déclaration.
La représentation européenne, en accord avec les ambassades de pays de l`UE en Côte d`Ivoire, "exhorte les leaders politiques et les médias ivoiriens à faire face à leur responsabilité et à modérer leurs propos publics".
Elle "se joint" ainsi à l`appel lancé le 20 juin par Bert Koenders, chef de l`Opération des Nations unies dans le pays (Onuci), qui s`était dit "préoccupé par le retour d`une nouvelle vague de dérives de langage" et avait enjoint politiques et médias à éviter ces "excès".
Des attaques meurtrières dans l`Ouest et un projet de putsch prétendument déjoué par le gouvernement ont fait monter la tension récemment entre le pouvoir et l`opposition fidèle à l`ex-président Laurent Gbagbo, plus d`un an après la fin d`une crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts.