Edem Kodjo, un homme, un destin. «C’est une œuvre écrite de façon remarquable», tel est l’appréciation du personnage Edem Kodjo présent le mardi 19 juin 2012 à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’hôtel du District pour la dédicace de l’œuvre biographique coéditée par Frat Mat Editions et les Editions Nei-Ceda. Du portrait de 359 pages que lui a fait l’écrivain-journaliste Venance Konan, Edem Kodjo fait entendre qu’il n’est pas un héros. «Mais un héraut de la cause africaine qui reste convaincu que l’Afrique s’en sortira et que l’avenir de ce monde ne se fera pas sans l’Afrique. Le monde tel qu’il se dessine ne se fera sans l’Afrique qui doit être beaucoup solidaire et déterminé à aller de l’avant», a-t-il souligné. Pour Edem Kodjo, ex-Premier ministre du Togo, la publication de l’œuvre biographique est à la fois un plaisir et une gêne. «Ceux qui ont écrit ce livre m’ont fait plaisir et m’ont gêné des fois. Car on a fait que notre devoir !», a-t-il apprécié. De l’auteur, Edem Kodjo reconnait qu’il demeure un «journaliste de grand talent» et un «écrivain convaincu», qui a manqué de près le grand prix littéraire d’Afrique noire. Avec la publication de l’œuvre biographique «Edem Kodjo, un homme, un destin», il invite les éditeurs à «saisir les organisateurs du prix le plus rapidement possible et faire circuler le document aux membres du jury avant qu’il ne soit trop tard». Par ailleurs membre du jury dudit prix, Edem Kodjo rassure qu’il n’entend pas influencer le choix de ses pairs.
De l’avis du parrain, Charles Konan Banny, congénère du cadet de Edem Kodjo, l’ex-secrétaire général de l’OUA et ex-Premier ministre est un homme de vision, de prospection qui pense l’Afrique pour l’avoir pratiqué au plus haut niveau. Aussi retrouve-t-il en Edem Kodjo des centres d’intérêts identiques. A savoir le football, l’histoire, la vision des choses, la foi en l’Afrique.
Selon l’auteur Venance Konan, faire un portrait de Edem Kodjo est venue du constat qu’il existe peu d’ouvrages sur les figures africaines. Ainsi son travail qui portait au départ sur un livre-entretien a commencé entre 2004 et 2005 alors qu’il était journaliste à Fraternité Matin. Un travail de recherche et de rencontres entre Abidjan et Lomé, facilité par Honorat De Yedagne, Directeur général à cette époque et Guy Lambin, directeur général de Nei-Ceda. L’œuvre biographique préfacée par Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie s’ouvre par «Le temps de l’enfance» de Edouard (Edem) Kodjo et se referme sur le dernier discours à l’OUA (11 juin 1983) de l’homme. Souvenirs, témoignages, histoire, anecdotes, centre d’intérêts, jardin intime du personnage sont parcourus. L’œuvre sur Edem Kodjo a été pour Venance Konan un challenge, aussi reconnait-il qu’elle lui a donné espoir et confiance. «Ecrire sur Edem Kodjo me faisait peur», a-t-il avoué. De l’œuvre, Guy Lambin soutient qu’en plus d’ajouter au crédit de Venance Konan, «c’est une chance supplémentaire pour assurer le succès au livre».
Koné Saydoo
De l’avis du parrain, Charles Konan Banny, congénère du cadet de Edem Kodjo, l’ex-secrétaire général de l’OUA et ex-Premier ministre est un homme de vision, de prospection qui pense l’Afrique pour l’avoir pratiqué au plus haut niveau. Aussi retrouve-t-il en Edem Kodjo des centres d’intérêts identiques. A savoir le football, l’histoire, la vision des choses, la foi en l’Afrique.
Selon l’auteur Venance Konan, faire un portrait de Edem Kodjo est venue du constat qu’il existe peu d’ouvrages sur les figures africaines. Ainsi son travail qui portait au départ sur un livre-entretien a commencé entre 2004 et 2005 alors qu’il était journaliste à Fraternité Matin. Un travail de recherche et de rencontres entre Abidjan et Lomé, facilité par Honorat De Yedagne, Directeur général à cette époque et Guy Lambin, directeur général de Nei-Ceda. L’œuvre biographique préfacée par Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie s’ouvre par «Le temps de l’enfance» de Edouard (Edem) Kodjo et se referme sur le dernier discours à l’OUA (11 juin 1983) de l’homme. Souvenirs, témoignages, histoire, anecdotes, centre d’intérêts, jardin intime du personnage sont parcourus. L’œuvre sur Edem Kodjo a été pour Venance Konan un challenge, aussi reconnait-il qu’elle lui a donné espoir et confiance. «Ecrire sur Edem Kodjo me faisait peur», a-t-il avoué. De l’œuvre, Guy Lambin soutient qu’en plus d’ajouter au crédit de Venance Konan, «c’est une chance supplémentaire pour assurer le succès au livre».
Koné Saydoo
