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Politique Publié le vendredi 29 juin 2012 | L’Inter

29 juin 2007-29 juin 2012 : Il y a cinq ans, Soro échappait à un assassinat

© L’Inter Par Abdoul Fatai
Bouaké: ex-rebellion, les Forces Nouvelles décident de leur avenir
Samedi 10 septembre 2011. Bouaké, Ran Hôtel. Conclave de toutes les composantes civiles et militaires des Forces Nouvelles, en présence de leur Secretaire general, le premier ministre Soro Guillaume Kigbafory (photo)
Si le coup avait réussi, il ne serait pas président de l'Assemblée nationale. C'est donc un sacré veinard ! Guillaume Soro, ex-Premier ministre, devenu aujourd'hui président de l'Assemblée nationale, a eu beaucoup de chance. Il y a cinq ans, plus précisément le 29 juin 2007, celui qui venait d'être fraichement nommé par l'ancien président, Laurent Gbagbo, comme Premier ministre, échappait à un assassinat. A Bouaké où il s'était rendu pour installer officiellement les magistrats qui devaient organiser les audiences foraines, l'avion qui le transportait a été attaqué. Ce vendredi 29 juin 2007, alors qu'il est un peu plus de 10h30mn, le fokker 100 présidentiel qui le transportait essuie des tirs de roquettes d'individus embusqués dans la broussaille. C'est la panique. Dans l'avion, quatre personnes perdent la vie. Guillaume Soro, sous le choc, s'en sort indemne, aidé par le commandant Issiaka Ouattara alias Wattao, qui le transporte sur son dos pour l'engouffrer dans un véhicule pour le quartier général de l'ex-rébellion. Plusieurs journalistes, que transportait l'avion, ont également été blessés. Certains ont même été internés à la Polyclinique Sainte Anne Marie (PISAM) d'Abidjan, pour y recevoir des soins. A l'époque, les supputations sur les présumés auteurs du coup ont défrayé la chronique. Chacun y allait de son commentaire au point que le Soro est monté au créneau, demandant que cessent les rumeurs autour de cet attentat. Bien qu'il ait été visé, le Premier ministre de l'époque a installé les magistrats. Cinq ans après cet événement tragique, que de chemins parcourus jusqu'à l'organisation du premier et second tour de la présidentielle de novembre 2010. Aujourd'hui, toutes les victimes vivantes de cet attentat doivent être en train de méditer sur la baraka dont elles ont bénéficié de la part de Dieu.

Y.DOUMBIA
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