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Faits Divers Publié le vendredi 6 juillet 2012 | Ivoire-Presse

Katiola/ Comparution des neuf exciseuses devant la justice: le procès reporté au 18 juillet

© Ivoire-Presse Par DR
Activités gouvernementales : Mme N’Guessan Bernise conduit une mission Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP) dans la vallée du Bandama
Le Directeur Exécutif du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP), Mme N’Guessan Bernise conduit du 21 au 31 mai 2012, une « Mission d’analyse situationnelle, de suivi-évaluation et de contrôle des radios privées non-commerciales du district de la Vallée du Bandama ». Photo: la délégation reçue par le Préfet de Katiola
L’Ong Ois Afrique (Organisation pour le droit et la solidarité en Afrique), l’Unicef et autres organismes qui combattent l’excision et autres formes de violences génitales à l’égard des femmes, doivent attendre le 18 juillet pour être situés dans l’affaire des neuf femmes exciseuses de Katiola. Hier, la section du tribunal de Katiola, l’audience des prévenues a été ajournée au 18 juillet. Car, sur les neuf personnes inculpées, seule une était présente à la barre. Il s’agit de Camara Attioumoutio, âgée de 46 ans. Quant aux autres inculpées que sont N’Kongo Nama 59 ans, Koné N’Da 91 ans, Touré Katien, Coulibaly Akissi 51ans, Koné Bonougo dit Ponon 54 ans, Ouattara Gbosoundio 68 ans, Hili Mo Monkoura 62 ans, Oualogni Ouattara dite Kindielmina épouse N’Klo 61ans, n’ont pas repondu favorablement à l’appel du tribunal. Le procureur a souhaité que le président de la séance reporte le procès à une date qui lui convienne. Le juge Tanoh Kouakou a favorablement accédé à cette demande. « Monsieur le procureur faites tout pour que ces damescomparaissent. C’est dans leur intérêt. On ira jusqu’au bout. On va les traquer partout où elles iront. Elles sont poursuivies pour excision sur plusieurs enfants. L’audience est renvoyée au 18 juillet, avant les vacances judiciaires. Dites à cette dame de dire à aux autres de venir à cette date », a réclamé le juge. Quelles sont lesraisons de cette absence des huit femmes ? Si l’on en croit une source judiciaire qui a requis l’anonymat, leparquet a bien et bel distribué les avis de convocation. « Depuis trois semaines, les convocations ont été produites à leur encontre. Tout porte à croire qu’elles sont pour la plupart, présente dans la région. Je ne sais pas pourquoi, elles ne sont pas venues », note notre source. Elle ajoute que « Camara Attioumoutio est la seule à être écrouée depuis février. Elle a bénéficié d’une liberté provisoire depuis quelques mois. C’est sur dénonciation que ses complices ont été dévisagées. La justice les a déjà auditionnées, inculpées et placés sous mandat de dépôt ». Notons que l`excision est une pratique punie au regard de l’article 27, 28 et 30 du code pénal, article 1, 2 alinéa 1 et 5 de la loi 98-757 du 23 décembre 1998 portant répression des formes de violences à l’égard des femmes.

Edgar Kouassi
d`apres une correspondance particulière à Bouaké
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