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Politique Publié le lundi 9 juillet 2012 | Le Mandat

Hier sur RFI/A propos de son rôle dans la rébellion, Soro Guillaume se défend : « La révolte de 2002 était justifiée Laurent Gbagbo est entièrement responsable»

© Le Mandat Par PRISCA
Fête des mères à l`Assemblée Nationale : Le Président de l`Assemblée nationale, Soro Guillaume honore les femmes de son Institution
Vendredi 01 juin 2012. Abidjan. Assemblée nationale. Plateau. Cérémonie de remise de présents aux femmes de l’Institution, en présence du Président Guillaume Kigbafory Soro (photo).
La visite du président de L’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro en France a été l’occasion pour ce dernier d’apporter des éclaircissements quant à sa responsabilité dans les actions des Forces nouvelles depuis la crise de 2002.
Le président de L’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a tenu à se prononcer sur son implication dans les évènements de 2002 à l’origine de la crise ivoirienne qui a duré une décennie. Si pour le président de l’Assemblée nationale le pays est actuellement en bonne marche quant aux actions en faveur du processus de réconciliation, il n’en demeure pas moins que son action à la tête des Forces nouvelles reste justifiée par le contexte politique qui prévalait à cette période. A ce sujet, il admet que la rébellion de 2002 n’est que la conséquence de la gestion politique de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a instauré un climat anti démocratique. Car, selon lui, les Forces nouvelles ont agi en « toute démocratie », puisque « la Côte d’Ivoire, depuis quelques années, était frappée par une dérive ‘’ivoiritaire’’ grave. Et une partie de la communauté nationale était exclue de la vie politique, marginalisée. Il y avait le délit de patronyme, et quand les rouages et les mécanismes de l’Etat ne permettent pas de s’exprimer par les canaux réglementaires, la révolte peut devenir un droit, et c’est ce qui s’est passé (…) ». Partant de cela, selon Guillaume Soro, « les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont lancé une offensive le 27 mars 2011 pour arrêter et stopper les tueries qui avaient cours à Abidjan (…). Les Forces républicaines ont joué un rôle important dans le rétablissement de la démocratie et de la paix dans le pays», a-t-il poursuivi. Poursuivant dans cette même logique, il a admis l’implication de Michel Gbagbo dans ces actes de tueries et invité à une justice équitable.

RUTH KAMONOU
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