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Politique Publié le mercredi 11 juillet 2012 | Le Mandat

11 jours après l’expiration de l’ultimatum du ministre de la Défense : Les FRCI occupent toujours les domaines publics et privés

© Le Mandat Par Emma
Défense / Séminaire-bilan de l`armée à Grand-Bassam: le Ministre Paul Koffi Koffi à la clôture des travaux
Vendredi 3 février 2012. Grand-Bassam. Photo: le Ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi préside la cloture des travaux
Le gouvernement avait lancé un ultimatum de 30 jours à toutes les personnes qui détiennent illégalement des armes pour les déposer volontairement. « Que ce soient des dozos (chasseurs traditionnels), des miliciens, des jeunes démobilisés ou des civils qui portent des armes, nous allons sévir et le délai, c`est dans un mois », avait menacé le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, après une réunion avec l`Etat-major des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI). « A compter de juin, nous ne voulons plus voir la détention d’armes de façon illégale, quelles que soient leurs qualités », avait-t-il précisé. Paul Koffi Koffi a appelé toutes les personnes qui détiennent illégalement une arme à la déposer « dans une caserne, une préfecture ou une sous-préfecture ». Onze jours après cet ultimatum, des ‘’FRCI’’ en tenue civile possèdent encore illégalement des armes de guerre. Dans une autre circulaire n°4345-9 relative à l’usage des véhicules aux vitres teintées, Paul Koffi Koffi a invité les propriétaires des «véhicules encore en circulation, dans cet état » à se conformer à la réglementation en vigueur avant le 30 juin 2012. « Passé ce délai, lesdits véhicules seront mis en fourrière et leurs titulaires s’exposent au paiement des amendes prévues », avait-il averti, rappelant que « l’arrêté interministériel n°550 du 22 mai 1987 interdit la circulation sans autorisation de véhicules automobiles équipés de vitres teintées ne permettant pas de voir à l’intérieur». Encore passé ce délai, ces véhicules circulent sans être inquiétés par les autorités militaires. Le ministre Paul Koffi Koffi avait aussi pris une autre circulaire demandant aux FRCI de libérer les domaines publics avant le 30 juin. Il s’agit notamment des sites de la gendarmerie et de la police, des bureaux de l’administration publique, des écoles et des centres de formation, des centres de formation sanitaire, des bureaux d’entreprises privées, des usines et des plantations, des hôtels, des résidences publiques ou privées etc. Le non-respect de cette sommation entrainerait pour les contrevenants et leurs chefs leur expulsion de force desdits lieux, des sanctions disciplinaires et, le cas échéant, des poursuites judiciaires. Deux semaines après l’expiration de cet ultimatum, les FRCI occupent toujours les domaines publics et privés. L’immeuble de Gilbert Bonahin, à Guiglo, est devenu la propriété du commandant des FRCI. Dans cette même ville, la résidence d’Hubert Oulaye est occupée par les militaires. L’hôtel Monhessia de Paul Gui Dibo est occupé par les mêmes hommes en armes. Les résidences de Kabran Appiah, Atsé Benjamin, Laurent Ottro et autres sont toujours occupées par les FRCI. Le grand maquis dénommé Escale des princes, propriété du président de l’équipe de football Efym d’Ervé Siaba est toujours occupé par les même FRCI. A Adjamé, l’institut Marie Thérèse Houphouët-Boigny est toujours la base des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Le camp de la CRS de Gagnoa est occupé par les militaires. On se demande à qui ont été adressés ces multiples communiqués. Le porte-parole du ministère de la Défense, le capitaine Allah Kouakou, avait promis de faire un bilan des circulaires interministérielles qui demandent à des personnes qui occupent illégalement des sites de les libérer. «Nous sommes en train de préparer un point. Et d’ici 48 ou 72 heures, nous allons pouvoir établir un point clair, inviter la presse et lancer un appel clair à tous ceux qui n’ont pas suivi les instructions du gouvernement», avait-il dit sur les antennes de Onuci-FM, le jeudi 5 juillet dernier. Mais, jusque-là, rien encore.

KONAN KAN
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