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Société Publié le jeudi 12 juillet 2012 | Le Nouveau Réveil

Ressources animales de l’Ua : Normes sanitaires, Adjoumani veut une réelle implication des délégués

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Bonne gouvernance: le séminaire gouvernemental a pris fin
Mercredi 6 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara a mis fin aux travaux du séminaire qui a regroupé tous les membres du gouvernement. Photo: Kobena Kouassi Adjoumani, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques
Le Bureau interafricain des ressources animales (Ua-Bira) forme du 11 au 13 juillet des délégués africains sur l’élaboration des normes sanitaires et phytosanitaires, à Abidjan. Hier, à l’ouverture, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, a invité les participants à mettre en œuvre les connaissances acquises afin de suivre les négociations commerciales internationales ; de coordonner les positions communes auprès des instances de négociations internationales et assurer une meilleure représentativité des Etats africains aux différentes instances de normalisation internationale. Sur le plan politique et au niveau de la Cedeao, il a promis de tout mettre en œuvre pour les appuyer afin que tous les acteurs aient une meilleure appropriation de ces normes. «Grâce à ce genre d’atelier, votre concours non seulement est utile, mais aussi doit être concret dans l’établissement des normes, notamment dans le cadre de l’Organisation mondiale de la santé animale (Oie), du Codex Alimentarius et de la Convention internationale pour la protection des végétaux (Cipv). En somme, les pays africains veulent s’impliquer davantage dans l’élaboration des normes, chacune d’elles dans un domaine spécifique mais complémentaire, dans le contexte de globalisation et de mondialisation des échanges internationaux», a-t-il notifié. Le représentant du directeur de l’ Ua-Bira, Dr Raphaël Coly, a souligné les faiblesses de la participation des nations africaines aux organisations normatives Sps et le manque d’élévation des questions Sps parmi les priorités par les décideurs politiques. Il a mentionné un manque de capacité d’analyse des implications économiques et leurs applications pour convaincre les décideurs et les politiques sur l’importance des investissements à consacrer aux mesures Sps. «Il est donc important de donner aux experts africains, les connaissances adéquates pour expliquer l’importance des normes Sps et leurs applications en termes d’impacts socio-économiques pour montrer aux décideurs les avantages sociaux afin de les convaincre à investir dans les activités de normalisation», a-t-il souhaité. L’accord sur l’application des mesures Sps en vigueur en 1995, a trait à l’application des règlementations relatives à l’insécurité des produits alimentaires, à la protection de la santé des animaux et à la préservation des végétaux. L’atelier veut améliorer l’efficacité de la participation des pays africains aux activités des organisations internationales de Normalisation, et offrir des outils adéquats aux formateurs afin que les nations africaines participent, efficacement et effectivement, aux activités du Comité sanitaire phyto sanitaire (Sps) de l’Omc et des Organisations internationales chargées de l’élaboration des normes.

Service com du Mirah
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