Le président de Liberté et démocratie pour la liberté, Mamadou Koulibaly, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à faire leur mea-culpa pour booster le processus de réconciliation.
Le mal de la Côte d’Ivoire réside dans l’orgueil de sa classe politique. Le président de Liberté et démocratie pour la liberté (Lider), Mamadou Koulibaly, faisant ce constat, a invité hier, sur Onuci-Fm, les dirigeants politiques à faire amende honorable. Selon l’ex-président de l’Assemblé nationale, ces politiciens, qui ont conduit le pays dans l’abîme de la crise postélectorale, refusent de se reconnaître la moindre responsabilité. «Que ceux qui font la politique en Côte d’Ivoire reconnaissent que ce sont eux qui ont fait du tort au peuple de Côte d’Ivoire. Ce sont eux les politiciens, Fpi, Pdci, Rdr, par leurs antagonismes, leurs violences, leurs querelles, leurs tribalismes, leurs manipulations des ethnies, qui ont causé du tort à la Côte d’Ivoire. Il faut que les politiques reconnaissent ce fait», a-t-il soutenu après avoir indiqué que le peuple doit leur exiger le repentir. «En ce moment, on ne cherche plus à savoir qui a raison, qui a tort. Il faut qu’on se dise qu’on a causé des souffrances à ce peuple, qu’on a tué les enfants de ce pays, qu’on a mal fait», a-t-il ajouté. Mamadou Koulibaly s’est dit convaincu que seul cet acte d’humilité des acteurs politiques ivoiriens pourra rassembler les Ivoiriens. Parlant du processus de réconciliation, l’ex-vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi) propose que l’action de la Commission, dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), soit inscrite dans le cadre d’un projet de loi qui sera adopté en plénière à l’Assemblée nationale. «Que chaque député retourne dans sa circonscription, présente ce projet de loi qui va organiser la réconciliation… Puis que les bourreaux et les victimes dans les régions commencent à se préparer, à se parler et que les populations adhèrent à ce projet», a-t-il expliqué avant d’insister sur le caractère indépendant que doit revêtir la Cdvr.
Ténin Bè Ousmane
Le mal de la Côte d’Ivoire réside dans l’orgueil de sa classe politique. Le président de Liberté et démocratie pour la liberté (Lider), Mamadou Koulibaly, faisant ce constat, a invité hier, sur Onuci-Fm, les dirigeants politiques à faire amende honorable. Selon l’ex-président de l’Assemblé nationale, ces politiciens, qui ont conduit le pays dans l’abîme de la crise postélectorale, refusent de se reconnaître la moindre responsabilité. «Que ceux qui font la politique en Côte d’Ivoire reconnaissent que ce sont eux qui ont fait du tort au peuple de Côte d’Ivoire. Ce sont eux les politiciens, Fpi, Pdci, Rdr, par leurs antagonismes, leurs violences, leurs querelles, leurs tribalismes, leurs manipulations des ethnies, qui ont causé du tort à la Côte d’Ivoire. Il faut que les politiques reconnaissent ce fait», a-t-il soutenu après avoir indiqué que le peuple doit leur exiger le repentir. «En ce moment, on ne cherche plus à savoir qui a raison, qui a tort. Il faut qu’on se dise qu’on a causé des souffrances à ce peuple, qu’on a tué les enfants de ce pays, qu’on a mal fait», a-t-il ajouté. Mamadou Koulibaly s’est dit convaincu que seul cet acte d’humilité des acteurs politiques ivoiriens pourra rassembler les Ivoiriens. Parlant du processus de réconciliation, l’ex-vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi) propose que l’action de la Commission, dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), soit inscrite dans le cadre d’un projet de loi qui sera adopté en plénière à l’Assemblée nationale. «Que chaque député retourne dans sa circonscription, présente ce projet de loi qui va organiser la réconciliation… Puis que les bourreaux et les victimes dans les régions commencent à se préparer, à se parler et que les populations adhèrent à ce projet», a-t-il expliqué avant d’insister sur le caractère indépendant que doit revêtir la Cdvr.
Ténin Bè Ousmane