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Politique Publié le lundi 16 juillet 2012 | Le Patriote

Amadou Soumahoro à la population : “Faites confiance au Président Alassane Ouattara”

En marge de la rencontre avec les populations de Grabo, Nigré, Saho et Para à Djiroutou, M. Amadou Soumahoro, Secrétaire Général par intérim du RDR s’est confié à notre correspondant. Entretien :
Le Patriote : M. le Secrétaire Général du RDR, quel est l’objet de votre visite dans cette zone de Grabo/Grabo dans le canton Patocloa ?
Amadou Soumahoro : Il y a quelques semaines de cela, les populations de cette zone, particulièrement celles de para, de Saho et de Nigré, ont subi les assauts des miliciens et quelques mercenaires venus du Libéria. Nous avons estimé que c’était important que ces populations sentent notre solidarité. C’est sur instruction du Président de la République que nous sommes venus exprimer les salutations et le soutien de le république à ces populations. Le chef de l’Etat en nous envoyant, ne faisait que respecter l’engagement qu’il a pris pendant la campagne électorale. Pendant cette campagne, il avait rassuré les Ivoiriens, qu’une fois ils lui feraient confiance, qu’il serait le Président de tous les Ivoiriens. C’est un peu cela que le Président de la République a voulu traduire en nous envoyant auprès de ces populations si lointaines. A Djiroutou, j’ai eu le sentiment d’une population abandonnée à elle-même. Le Président nous a demandé de venir auprès de ces populations, aller sur le front, aller sur les terres sur lesquelles se sont passés ces évènements malheureux pour transmettre en son nom, sa solidarité, son soutien à toutes ces populations éprouvées. Mais aussi ses condoléances attristées à nos parents de cette région de notre pays. Il nous a aussi instruits de lancer un message de réconciliation, ce que nous avons fait. Vous avez vu la réaction des populations. Voilà l’objet pour lequel nous sommes allés à Djiroutou. Exprimer à cette population, les condoléances, la solidarité et le soutien du Chef de l’Etat. Dire à ces populations qu’elles n’étaient pas seules dans cette douloureuse épreuve qu’elles traversent. Qu’elles avaient à leurs côtés toutes la Côte d’Ivoire, avec à sa tête, le Chef de l’Etat, le Président de la République, Alassane Ouattara. Voilà l’objet pour lequel nous sommes venus à Djiroutou, dans le canton Patocloa.

LP : Quelles sont vos impressions après votre premier contact avec les populations de cette zone très enclavée, pourtant riche ?
A.S. : L’impression que j’ai eue est que j’étais en face d’une population attentive. Une population qui s’interrogeait sur son avenir. J’ai eu franchement l’impression que cette population s’est sentie abandonnée par le reste de la Côte d’Ivoire. Rappelez-vous le message de leur porte-parole. Il a rapporté que depuis 1962, aucune délégation officielle n’est venue leur rendre visite (Ndlr : la délégation était composée d’une quinzaine de députés et de Conseillers du Président de la République). Depuis 1962 ! Deux ans après l’indépendance de notre pays. Une population qui s’est sentie abandonnée, c’est ce sentiment là que cette population m’a procuré. Mais je pense qu’avec l’avènement du Président Alassane Ouattara, surtout avec notre voyage, cette mission envoyée par le Président de la République, cette population regarde désormais l’avenir avec beaucoup d’espérance, avec beaucoup plus d’espoir.

LP : En tant que SG du RDR, parti au pouvoir, quelles stratégies pour implanter votre parti en cette région réputée favorable au FPI ?
A.S. : A l’analyse, je ne crois pas que cette région soit favorable au FPI. Je ne crois pas du tout. La preuve, c’est qu’il faut voir les élus qui animent cette région. Le maire de Tabou est PDCI, le maire de Grabo est PDCI, le maire de Taï est PDCI et le député de Grabo jusqu’à cette zone, Djiroutou est tout de même RDR (Ndlr : l’Honorable Coulibaly Yaya). Je pense que c’est tout simplement de l’autosatisfaction que le FPI a voulu faire en s’appropriant une région qui en réalité, n’était pas du tout acquise à sa cause. A Djiroutou, nous avons observé. Cette population est très attentive au message que nous leur avons donné. Le député Coulibaly Yaya était à son 1er essai. Je dirai même que c’est la 1ère fois que le RDR présentait et participait à des compétitions électives dans cette région. Pour une 1ère participation, nous nous en sortons avec un député. Je ne vois pas dans cette zone, en dehors des élections truquées de 2000, je ne vois pas un élu qui se réclame du FPI. Qu’allons-nous faire pour implanter notre parti dans cette région ? A mon avis, c’est d’être simplement à leur écoute, d’être à leurs côtés. De partager leurs soucis et de les accompagner dans leurs épreuves quotidiennes. Cette population est à l’image de toutes les populations de ce pays. Elle veut qu’on ait une attention pour elle, elle aspire aussi au progrès, elle aspire au développement, elle aspire à la santé, elle aspire à l’éducation. C’est ce que le Chef de l’Etat a commencé à faire en leur envoyant comme message la délégation que je conduis aujourd’hui auprès elles. Pour exprimer toute sa compassion et toute sa solidarité. Faites-nous confiance ! Nous vous donnons rendez-vous pour les prochaines échéances électorales. Si Dieu le veut, nous nous implanterons dans cette région par notre disponibilité et notre proximité.

LP : De la réconciliation et de la consolidation de la paix chères au Président Alassane Ouattara, quel message aux peuples Glaro, Trêpo et aux habitants de ce pays ?
A.S. : A cette population en particulier, je demanderai de faire confiance au Président de la République. De faire confiance en épousant entièrement sa politique de réconciliation nationale. Je l’ai dit, cette politique est au c?ur de la démarche présidentielle. Je leur demanderai, ce que j’ai fait dans mon message, de se pardonner les uns les autres, de se donner la main en se regardant comme les enfants du même pays pour se consacrer au développement de la Côte d’Ivoire. Je pense en mon fort intérieur que ce message a été entendu, vues les ovations et vue la disponibilité de ces populations à ce message. Je pense que cette population a intérêt à se réconcilier avec la paix, elle a intérêt à tourner le dos à tous ses fils qui n’ont eu de cadeaux à leur faire que de leur distribuer des armes. Alors que c’est une population qui aspire au bonheur, qui aspire au développement. Qui veut simplement qu’ils lui laissent le temps à se consacrer à son travail champêtre. Qu’elles tournent le dos à tout ce qui peut les diviser, qu’elles tournent le dos à tout ce qui peut creuser entre elles et les autres communautés, un écart. Se donner la main, regarder de l’avant et croire en une espérance et croire en cette politique du Vivre ensemble prônée par le chef de l’Etat, qui soutent sa politique de société.
SB
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