En prélude à l’exécution de trois importants chantiers, à savoir le projet du Projet d’urgence de renaissance des infrastructures, le projet de facilitation du commerce et du transport du corridor Abidjan-Lagos et le projet d’urgence d’appui à l’éducation de base, le gouvernement vient de bénéficier d’un appui financier de 117 milliards F Cfa. La signature de la convention relative à ce don a eu lieu le lundi 16 juillet 2012 dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances sis au Plateau. A la satisfaction du ministre Charles Koffi Diby. Au nom du gouvernement ivoirien, l’argentier qui avait à ses côtés ses collègues de l’Industrie, Dosso Moussa et de l’Education nationale, Kandia Camara, a traduit la reconnaissance de la Côte d’Ivoire. Avant de signifier que cet autre appui important se veut la preuve de «la crédibilité de la Côte d’Ivoire avec à sa tête le président Alassane Ouattara, vis-à-vis de l’extérieur ». Bien avant, Madani Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale, a fait savoir que ce don permettra la mise en œuvre du Projet d’urgence de renaissance des infrastructures en Côte d’Ivoire (PRI-CI). D’une enveloppe de 50 milliards F CFA qui sera injectée dans les travaux de voirie urbaine, d’éclairage public, de réhabilitation des infrastructures d’approvisionnement en eau, et de réhabilitation des établissements scolaires ainsi que des centres de santé, ce projet, dira-t-il, «va modifier le cadre de vie et insuffler une nouvelle dynamique économique dans des métropoles ivoiriennes». Puis, il a précisé que le PRI-CI, au-delà des centres urbains, va accompagner la réhabilitation des principales pistes rurales dans les départements de Soubré et Gueyo et la construction du pont de Bassawa sur le fleuve Comoé. Au titre du projet de facilitation du commerce et du transport du corridor Abidjan-Lagos, d’une valeur de 45 milliards F CFA, il a précisé qu’il permettra de rationaliser les délais et les coûts par la mise en place d’un guichet unique du commerce extérieur. Ce qui aura pour effet «de réaliser des gains de compétitivité, non seulement pour la Côte d’Ivoire mais également pour les autres pays dont le seul débouché marin est le port d’Abidjan». Le dernier projet financé à hauteur de 22 milliards F CFA, à savoir le projet d’urgence d’appui à l’éducation de base s’inscrit, selon ses explications, dans le cadre de l’appui qu’apporte son institution financière mondiale à l’éducation dans les pays en développement.
M.T.T
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