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Politique Publié le mercredi 18 juillet 2012 | Xinhua

Côte d`Ivoire : "persistance" d`un climat "délétère" préjudiciable à la réconciliation (ONG)

ABIDJAN - En Côte d'Ivoire, la "persistance" d'un climat "délétère" est susceptible d'entraver les efforts pour la réconciliation nationale en vue d'aboutir à une paix durable dans le pays après la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a fait au moins 3 000 morts, estime la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (Lidho).
Dans un communiqué publié mercredi, la Lidho observe que des "agissements" et la "persistance" d'un climat "délétère" sont susceptibles d'entraver les efforts en faveur de la réconciliation nationale pour une paix durable.
La Lidho est "constamment informée de l'arrestation de personnalités tant civiles que militaires réputées proches de l'ancien régime et l'enlèvement de certains militants du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep)" de Charles Blé Goudé, le leader des "jeunes patriotes" pro Gbagbo, en exil, dénonce le communiqué.
Selon la Lidho, ces arrestations se sont amplifiées après l'annonce début juin par le gouvernement d'une tentative de déstabilisation du régime en place par des civils et militaires proches de l'ex président Laurent Gbagbo.
Le Front populaire ivoirien (FPI) avait dénoncé ces arrestations, les qualifiant de "tentative d'intimidation" et de "traque" des partisans de Laurent Gbagbo.
Pour la Lidho, l'Etat doit "veiller à la protection des libertés individuelles" mais il doit également "protéger la sécurité" de l'ensemble des citoyens.
"Par conséquent, les arrestations, les rafles doivent se faire par des personnes habilitées et cela en conformité avec la législation en vigueur", écrit la Lidho, qui milite pour "une justice équitable, une justice juste dénuée de toute interférence politique".
La Lidho note que "les différents chantiers ouverts pour la réconciliation des Ivoiriens et la cohésion sociale piétinent" et appelle les partis politiques à "ne pas poser de préalables à leur participation au dialogue républicain".
Le FPI, qui n'est pas signataire du communiqué final créant un Cadre de dialogue permanent entre pouvoir et opposition mis en place fin avril, a repris le dialogue avec le gouvernement lors d'une rencontre vendredi avec le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou.
Le Premier ministre a demandé au parti de Laurent Gbagbo d'intégrer le Cadre de dialogue permanent.
Pour la Lidho, les acteurs politiques devraient "faire l'effort de se mettre au dessus des contingences politiques et ne privilégier que l'intérêt national".
"Dans le contexte qui est le nôtre, la question de la réconciliation nationale se pose comme une exigence sociale", conclut le communiqué de la Lidho.
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