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Société Publié le lundi 23 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Adéquation Formation-Emploi / Isidore Gnatan, membre du Cames : ‘‘Nous faisons l’effort d’adapter le contenu de formation aux besoins des entreprises’’

A Abidjan depuis quelques jours, dans le cadre de la 34ème session du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur) qui se tient sur la période du 16 au 24 juillet 2012, Isidore Gnatan Kini, membre du comité central du CAMES et par ailleurs fondateur de l’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG International), devenu par la suite l’université privée Aube Nouvelle, basée au Burkina Faso, rêve d’une mutualisation des compétences entre universités publiques et privées des Etats d’Afrique. Le faisant, Isidore Gnatan Kini entend résorber la question de l’inadéquation entre l’offre du marché de l’emploi et celui de la demande. Pour lui, c’est un impératif. Car, tout promoteur qui souhaite survivre a intérêt à s’adapter au marché de l’emploi. Aussi trouve-t-il impérieux que les universités privées ont intérêt à être attentives à la demande de l’emploi. Pour le fondateur de ISIG International, ‘’il n’est plus question de former de jeunes gens pour former. Mais, il faut adapter le contenu des programmes de la formation aux besoins des entreprises’’. «Nous faisons l’effort d’adapter le contenu des formations aux besoins des entreprises», déclare-t-il. A l’heure actuelle, souligne-t-il, cette problématique est débattue entre les membres du CAMES et prise en compte dans le cadre du nouveau système de formation communautaire appelé LMD (Licence-Master-Doctorat). La tendance des discussions au niveau du CAMES, c’est de faire en sorte que toutes les universités privées qui bénéficient d’une autorisation d’exercer, s’inscrivent au CAMES. Cela paraît une obligation, en ce sens que la norme communautaire se veut une uniformisation du contenu du programme de formation, mais aussi les diplômes délivrés doivent être reconnus de tous. Malgré cette volonté de donner une valeur ajoutée aux diplômes et surtout à la qualité des ressources humaines tant en sciences de gestion qu’en sciences technologiques, il se pose un problème de formation de haut niveau- en d’autres termes, quasi-absence de maîtres de conférence. Pour résorber la question, certaines universités dont ISIG International, ont dû signer des conventions ou faire appel à des compétences en Europe pour compenser le vide, en créant les conditions de sorte que l’Africain n’ait pas à parcourir des milliers de kilomètres pour se former. Aujourd’hui, le fondateur de Aube Nouvelle pense être en bonne voie pour gagner ce pari. Chaque année, il investit près de 100 millions de FCFA pour faire venir des enseignants de renom d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’Afrique. L’objectif de Isidore Gnatan Kini, c’est de rapprocher la formation des apprenants. «On n’a pas besoin d’aller en France, à partir de l’Afrique, on peut tout apprendre», a-t-il encouragé, invitant ainsi les Ivoiriens, invite-t-il, à se rendre au Burkina pour se former.

HK
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