Malgré les efforts conjugués des autorités gouvernementales et des nombreuses Ong, la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire n’est guère reluisante. Le rapport annuel sur la situation des droits humains présenté hier par la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire dresse un tableau de violation des droits fondamentaux à divers degrés de la société.
Ces violations, selon Mme Victorine Wodié , présidente de la Cndhci, ont atteint leur paroxysme pendant la crise postélectorale. « Ces rapports font état de multiples atteintes et violations des droits de l’Homme concernant à la fois les droits civils et politiques (38,80%), les droits économiques, sociaux et culturels (57,66%) ainsi que les droits collectifs (3,52%). Les auteurs présumés appartiennent à toutes les catégories socio-professionnelles. L’Etat et ses démembrements ne sont guère en reste », a regretté Victorine Wodié. Poursuivant, la présidente de la Cndhci a profité de cette cérémonie de présentation du rapport annuel 2011 de son institution pour lever l’équivoque sur la position qu’elle a adoptée pendant la crise postélectorale. « Mon engagement en faveur des droits de l’Homme n’est point de circonstance ; il résulte d’un choix de vie, lequel est lui-même dicté par une double exigence : ma foi en Dieu et le souci de l’être humain. C’est pourquoi durant ce mandat, et à la tête de la Cndhci, je me suis refusée à toute forme d’instrumentalisation des droits de l’Homme. Quelques voix ont laissé entendre ici et là que lors de la crise postélectorale, la Cndhci aurait dévié de sa mission. Laquelle ? Et de quelle manière ? Je voudrais renvoyer sans polémique aucune ces esprits à la lecture de nos différentes déclarations », a ajouté l’ancienne ministre des Droits de l’Homme. Au terme de la présentation faite Me Traoré Drissa, premier vice-président de la Cndhci, Mme Wodié a fait plusieurs recommandations. A l’Etat, la Cndhci recommande la mise en conformité urgente de cette institution avec les principes de Paris, la poursuite de la lutte contre l’impunité, la ratification par l’Etat du statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale etc. La Cndhci demande également aux acteurs politiques de respecter les règles légales et démocratiques pour l’accession ou le maintien au pouvoir. Représentant le gouvernement à cette cérémonie, Coulibaly Gneneman, ministre des Droits de l’Homme a rassuré la Cndhci du soutien sans faille de l’équipe gouvernementale et du président de la République dans la défense et la promotion des droits humains en Côte d’Ivoire. Coulibaly Gneneman s’est saisi de cette tribune pour révéler que la Côte d’Ivoire est en bonne voie pour se conformer aux principes de Paris. Plusieurs présidents d’institutions, des diplomates et autres organisations de défense des droits de l’Homme ont assisté à la présentation de ce rapport annuel.
Kra Bernard
Ces violations, selon Mme Victorine Wodié , présidente de la Cndhci, ont atteint leur paroxysme pendant la crise postélectorale. « Ces rapports font état de multiples atteintes et violations des droits de l’Homme concernant à la fois les droits civils et politiques (38,80%), les droits économiques, sociaux et culturels (57,66%) ainsi que les droits collectifs (3,52%). Les auteurs présumés appartiennent à toutes les catégories socio-professionnelles. L’Etat et ses démembrements ne sont guère en reste », a regretté Victorine Wodié. Poursuivant, la présidente de la Cndhci a profité de cette cérémonie de présentation du rapport annuel 2011 de son institution pour lever l’équivoque sur la position qu’elle a adoptée pendant la crise postélectorale. « Mon engagement en faveur des droits de l’Homme n’est point de circonstance ; il résulte d’un choix de vie, lequel est lui-même dicté par une double exigence : ma foi en Dieu et le souci de l’être humain. C’est pourquoi durant ce mandat, et à la tête de la Cndhci, je me suis refusée à toute forme d’instrumentalisation des droits de l’Homme. Quelques voix ont laissé entendre ici et là que lors de la crise postélectorale, la Cndhci aurait dévié de sa mission. Laquelle ? Et de quelle manière ? Je voudrais renvoyer sans polémique aucune ces esprits à la lecture de nos différentes déclarations », a ajouté l’ancienne ministre des Droits de l’Homme. Au terme de la présentation faite Me Traoré Drissa, premier vice-président de la Cndhci, Mme Wodié a fait plusieurs recommandations. A l’Etat, la Cndhci recommande la mise en conformité urgente de cette institution avec les principes de Paris, la poursuite de la lutte contre l’impunité, la ratification par l’Etat du statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale etc. La Cndhci demande également aux acteurs politiques de respecter les règles légales et démocratiques pour l’accession ou le maintien au pouvoir. Représentant le gouvernement à cette cérémonie, Coulibaly Gneneman, ministre des Droits de l’Homme a rassuré la Cndhci du soutien sans faille de l’équipe gouvernementale et du président de la République dans la défense et la promotion des droits humains en Côte d’Ivoire. Coulibaly Gneneman s’est saisi de cette tribune pour révéler que la Côte d’Ivoire est en bonne voie pour se conformer aux principes de Paris. Plusieurs présidents d’institutions, des diplomates et autres organisations de défense des droits de l’Homme ont assisté à la présentation de ce rapport annuel.
Kra Bernard
