Revenue depuis quelques mois en Côte d’Ivoire où elle s’active à mettre sur pied le Festival de l’Ouest pour la réconciliation nationale, la mission de Rose-Marie Guiraud est compromise.
«LORS DES CRISES dans les villages, c’est dans la rencontre des danses, des tambours que les Africains s’expliquent et finissent par se calmer», dixit Rose-Marie Guiraud. Par cette pensée, la fondatrice de l’Ecole de danse et d’échanges culturels (Edec) fait comprendre le sens des valeurs culturelles dans la cohésion d’un peuple en général, et principalement le peuple ivoirien. D’où le festival de danse pour la réconciliation et la cohésion nationale en Côte d’Ivoire qu’elle a muri depuis New-York, où il a résidé depuis 1998. Levant toute équivoque en début janvier 2012, avant qu’elle ne revienne au bercail, Rose-Marie Guiraud précise : «Cela n’a rien de politique. Il s’agit pour moi de faire ce que je peux, de contribuer à ma manière, à la réconciliation nationale». Présente en Cote d’Ivoire depuis quelques mois, Rose- Marie Guiraud (67 ans) est déterminée à jeter ses «dernières forces dans la bataille pour recoller le tissu social» - à partir de l’Ouest ivoirien, malheureusement confronté à une situation d’instabilité. Celle-ci s’est accentuée avec les récents événements à Duékoué.
Dans l’ouest ivoirien, selon certaines sources, la célèbre danseuse et chorégraphe qui a affirmé : «je rentre à la demande du président Ouattara pour jouer ma partition dans la réconciliation nationale», est perçue comme un émissaire de celui qu’elle cite. La politique s’est mêlée dans les pas de danse (festival) de la chorégraphe. Son initiative étant remise en cause, il est ainsi rapporté que ledit festival serait un prétexte pour «amadouer les populations (de l’Ouest dont elle est originaire) et les chasser par la suite de la région du Guémon». Ceux qui véhiculent cette pensée la soutiennent par une politique orchestrée
selon eux par le gouvernement de colonisation de leurs terres au profit de l’extérieur. Une accusation à laquelle Rose-Marie Guiraud n’a pas souhaité répondre. «Elle ne parle pas de politique», a justifié son chargé de communication, Koné Seydou.
La situation d’instabilité dans l’Ouest ivoirien vient rendre la tâche difficile pour la tenue, en toute quiétude, du Festival de danse pour la réconciliation et la cohésion nationale qui entend «exorciser, par l’art, tout le traumatisme des populations». Ainsi au-delà des réjouissances,
le festival vise à favoriser l’éclosion de nouveaux talents. Des jeunes dont l’âge varie entre 8 et 15 ans parce que le festival est consacré aux enfants victimes de la guerre. La fondatrice de l’Edec, Rose-Marie Guiraud, a prévu faire bénéficier des bourses d’études les vainqueurs.
Koné Saydoo
«LORS DES CRISES dans les villages, c’est dans la rencontre des danses, des tambours que les Africains s’expliquent et finissent par se calmer», dixit Rose-Marie Guiraud. Par cette pensée, la fondatrice de l’Ecole de danse et d’échanges culturels (Edec) fait comprendre le sens des valeurs culturelles dans la cohésion d’un peuple en général, et principalement le peuple ivoirien. D’où le festival de danse pour la réconciliation et la cohésion nationale en Côte d’Ivoire qu’elle a muri depuis New-York, où il a résidé depuis 1998. Levant toute équivoque en début janvier 2012, avant qu’elle ne revienne au bercail, Rose-Marie Guiraud précise : «Cela n’a rien de politique. Il s’agit pour moi de faire ce que je peux, de contribuer à ma manière, à la réconciliation nationale». Présente en Cote d’Ivoire depuis quelques mois, Rose- Marie Guiraud (67 ans) est déterminée à jeter ses «dernières forces dans la bataille pour recoller le tissu social» - à partir de l’Ouest ivoirien, malheureusement confronté à une situation d’instabilité. Celle-ci s’est accentuée avec les récents événements à Duékoué.
Dans l’ouest ivoirien, selon certaines sources, la célèbre danseuse et chorégraphe qui a affirmé : «je rentre à la demande du président Ouattara pour jouer ma partition dans la réconciliation nationale», est perçue comme un émissaire de celui qu’elle cite. La politique s’est mêlée dans les pas de danse (festival) de la chorégraphe. Son initiative étant remise en cause, il est ainsi rapporté que ledit festival serait un prétexte pour «amadouer les populations (de l’Ouest dont elle est originaire) et les chasser par la suite de la région du Guémon». Ceux qui véhiculent cette pensée la soutiennent par une politique orchestrée
selon eux par le gouvernement de colonisation de leurs terres au profit de l’extérieur. Une accusation à laquelle Rose-Marie Guiraud n’a pas souhaité répondre. «Elle ne parle pas de politique», a justifié son chargé de communication, Koné Seydou.
La situation d’instabilité dans l’Ouest ivoirien vient rendre la tâche difficile pour la tenue, en toute quiétude, du Festival de danse pour la réconciliation et la cohésion nationale qui entend «exorciser, par l’art, tout le traumatisme des populations». Ainsi au-delà des réjouissances,
le festival vise à favoriser l’éclosion de nouveaux talents. Des jeunes dont l’âge varie entre 8 et 15 ans parce que le festival est consacré aux enfants victimes de la guerre. La fondatrice de l’Edec, Rose-Marie Guiraud, a prévu faire bénéficier des bourses d’études les vainqueurs.
Koné Saydoo