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Art et Culture Publié le lundi 13 août 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Situation sociopolitique / Consolidation de la paix en Côte d’Ivoire : Serges Kassy, Gadji Céli, Paul Madys appelés à jouer leur partition

Au nom des artistes de Côte d’Ivoire et à travers la Fondaci (Fondation des artistes de Côte d’Ivoire) qu’il préside, l’artiste Aimond William a appelé vendredi dans une déclaration ses pairs à jouer leur partition pour la consolidation de la paix dans le pays. Pour lui, tous les Ivoiriens «doivent avoir la culture de la paix». Car, soutient-il, «la paix n’est pas un signe de faiblesse. Quelle que soit l’intelligence que nous avons, s’il n’y a pas de stabilité, on ne peut rien faire». Aussi appelle-t-il à bannir toute violence dans les comportements «pour ne pas instrumentaliser la nouvelle génération».

«La Côte d’Ivoire a connu une situation de crise et commence à renouer progressivement avec la paix. Il est important qu’on s’arrête pour régler les problèmes par le dialogue. Il faut aller dans le sens de la main tendue par le chef de l’Etat qui prône toujours la réconciliation», lance Aimond William qui encourage, par ailleurs, le Premier ministre Ahoussou Jeannot pour le dialogue direct initié entre les partis.
Comme en 2008 (concert des forces de la paix) et avant l’élection présidentielle de 2010, le président de la Fondaci annonce que les artistes de Côte d’Ivoire reprendront bientôt leur bâton de pèlerin pour parler de la réconciliation et de la paix. Ce sera, dit-il, à l’occasion de la deuxième étape de la tournée ‘’La paix des cœurs, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne’’. «J’invite tout le monde à la cohésion. Quelles que soient nos divergences, les Ivoiriens doivent se regarder de façon fraternelle. Je lance un appel à Serges Kassy, Gadji Céli, Paul Madys pour que nous puissions rejouer notre partition pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire». Par ailleurs, Aimond William a rappelé qu’en sillonnant avec les artistes de Côte d’Ivoire les localités des quatre grands leaders, «sans faire le choix d’un parti politique» cinq mois avant les élections, «c’était pour éviter que ce pays sombre dans la violence». C’est dans cet esprit, admet-il, que Antoinette Alany et Serges Kassy avaient respectivement joué à Mama et à Daoukro.
Koné Saydoo
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