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Politique Publié le mardi 14 août 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Réconciliation sans chantage, malgré les attaques et agressions

© L’intelligent d’Abidjan
6 militaires ivoiriens, un assaillant tués dans l`attaque du camp à Abidjan
Six militaires ivoiriens et un assaillant ont été tués dans l`attaque lancée tôt lundi matin par des inconnus armés contre un camp militaire d`Abidjan, a déclaré le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.
Lors de son point de presse, le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, donnant les motivations et objectifs des assaillants identifiés comme des pro-Gbagbo, avait indiqué qu’il s’agissait pour eux, de prendre des positions à partir desquelles ils obligeraient la communauté internationale et le gouvernement Ouattara-Ahoussou à négocier. Avec en ligne de mire la libération de Laurent Gbagbo. Tandis que les uns appelle à la guerre totale, le risque de multiplication des attaques certes sans lendemain, mais aux grandes conséquences humaines et sur l’environnement économique et sociopolitique, incite de plus en plus d’autres observations à plaider pour que le gouvernement qui avait sans aucune contrainte engagé la réconciliation nationale et le dialogue républicain, relance à nouveau la machine. Les tenants de cette façon de voir, mettent en avant la rencontre annoncée par le président de la République avec les populations de l’Ouest, à la suite de sa tournée dans cette région éplorée du pays. Malgré les attaques actuelles, la rencontre au palais présidentiel entre les populations de l’Ouest peut être une occasion de créer les conditions du retour au pays pour des fils et cadres de l’Ouest comme Marcel Gossio, Pol Dokui, Hubert Oulaye, Guiréoulou Emile, Voho Sahi…etc…. D’autres cadres et fils de l’Ouest qui ont soutenu Laurent Gbagbo sont actuellement et déjà dans le pays et vivent en liberté. Leur contribution au développement local, régional et à la réconciliation nationale peut bénéficier de l’apport de certains exilés qui manifesteront le désir de rentrer au pays. Cela exige que le président de la République et le gouvernement maintiennent l’agenda du dialogue républicain, malgré les provocations et fassent comprendre qu’ils agiront sans chantage, en dépit des agressions et menaces.

Charles Kouassi
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