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Économie Publié le jeudi 16 août 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Anacarde / Ralentissement de la campagne 2012 : L’ARECA annonce une réforme de la filière

Les instances dirigeantes de l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (ARECA) étaient dans la ville de Dimbokro le lundi 13 août 2012. Outre l’éclairage de l’opinion sur les ralentissements de la campagne 2012, une rencontre avec les producteurs de la région de même que la visite d’une usine de transformation de la noix de cajou ont meublé la journée.

Bamba Mamadou, Président du conseil d’administration (PCA) de l’ARECA, au cours du point de presse tenu dans un hôtel de la ville a situé sur les raisons du prix bord champ estimé à moins de 150 FCFA au mois de juin alors que le prix indicatif est de 310 FCFA. Pour lui, la hausse du dollar face à l’euro est une de ces raisons. La baisse de la qualité des noix de cajou en provenance de la Côte d’Ivoire fait aussi partie de ces raisons sans oublier l’accroissement des charges portuaires et la multiplicité des intervenants, la plupart non identifiés. Pour le PCA, l’une des propositions à court terme pour endiguer cette baisse de prix est la sensibilisation des producteurs aux bonnes pratiques de conservation (séchage, triage, ensachage et stockage) afin d’améliorer la qualité marchande des noix de cajou de la Côte d’Ivoire. En outre, comme proposition à moyen terme, Bamba Mamadou, annonçant la réforme en cours de la filière, insiste sur le système de commercialisation qui préserve la qualité des produits et permet un prix rémunérateur aux producteurs. A long terme, à l’horizon 2025, l’ARECA compte mettre en place une stratégie qui aboutisse à la transformation locale de toute la production nationale de cajou afin d’offrir plus de débouchés et apporter plus de valeur à la filière. Pour terminer, le PCA faisant une analyse de la campagne en cours, marque que le niveau des achats n’est pas si bas comparativement à la campagne 2010. « Au 31 juillet 2012, environ 350 000 tonnes de noix de cajou ont déjà été achetées contre 330 000 tonnes au 31 juillet 2010 ». Au niveau de la rencontre entre producteurs et l’Autorité, il ressort que les producteurs du N’Zi décrient l’ensachage de leurs productions. Pour eux, il n’y a pas de sacs consacrés à la commercialisation de la noix de cajou, ce qui a un impact sur la qualité. L’Autorité a promis examiner cette préoccupation qui rentre dans la réforme de la filière à venir.

FO,envoyé
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