Le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandaman, a profité de la 6e édition de la ‘’Tribune du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), pour annoncer les grands chantiers du gouvernement dans le domaine des arts.
«C’est le rêve que nous nourrissons pour notre pays et que je suis chargé de vous porter». C’est avec ces mots pleins d’espoir que Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la francophonie, a mis un terme à deux heures d’échanges, hier, à Cocody, avec les journalistes. Une rencontre suscitée par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci).
Bibliothèque nationale, musée des civilisations, centres culturels…
«Nous avons décidé de reconstruire une nouvelle bibliothèque sur les traces de l’actuel site. Ce sera de même pour le musée», a annoncé l’invité du Gepci, pour un coût total de 20 milliards FCFA financé par le Programme national de développement (Pnd). «Ces édifices auront un visage futuriste», a-t-il promis. Une telle décision a été prise, a-t-il expliqué, vu le coût des travaux de réhabilitation (15 milliards FCFA) avec un budget d’entretien annuel d’1,5 milliard. Le Palais de la culture de Treichville mais aussi le Centre culturel Jacques Aka de Bouaké, seront, eux, réhabilités. Le maire de Taabo a aussi instruit qu’en amont du Salon du livre d’Abidjan, prévu en novembre 2012, 200 centres susceptibles d’abriter des activités culturelles seront refaits à hauteur de 40 millions par centre. Ce qui fait un total d’investissement de 8 milliards (la moitié étant prise en charge par les bailleurs de fonds). Indépendamment à cette action, 12 centres cultuels et 9 établissements des arts appliqués repartis sur l’ensemble du pays sortiront de terre.
Gadji Céli, droits d’auteur et piraterie
Pour le ministre Maurice Bandaman, l’ex-président du conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Gadji Céli, n’a jamais été accusé d’un détournement de fonds. «Nous n’avons jamais dit que Gadji Céli a volé de l’argent», a-t-il assuré. Selon lui, le King est «un homme généreux qui a été manipulé». «Il n’a pas mis un seul radi sur son compte bancaire. Il fait partie avec Alpha Blondy, Tiken Jah, Meiway, des artistes à qui le Burida doit de l’argent», a fait remarquer le grand Prix littéraire d’Afrique noire francophone (1993). Parlant des droits d’auteurs, le patron de la culture ivoirienne estime que la mise en place d’une direction provisoire et d’un comité de gestion pour remplacer l’ancienne équipe dirigeante du Burida porte déjà ses fruits. «50.800.780 FCFA ont été repartis de janvier à juin 2012 contre 47.670 607 FCFA en 2011 et 24 074 382 FCFA en 2010», a-t-il informé. Dans la même veine, l’ex-Président du comité d’administration de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), a annoncé que c’est environ 350 millions qui ont été mobilisés en six mois.
Festivals, appuis aux créateurs
Outre la part active qu’il compte jouer dans l’extension du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) aux communes d’Abobo et de Yopougon, le ministère de la Culture annonce trois nouvelles manifestations : le festival des Arts sacrés de Korhogo, le festival des Lagunes et celui de la Route des esclaves. Le Marché de l’art et du spectacle africain (Masa) signera son retour en 2013 avec une édition de relance. L’invité du Gepci a informé que le nouveau fonds de soutien aux artistes, pour être efficace, ne sera pas remis à l’artiste. Mais, il sera directement versé aux différentes personnes qui interviendront dans la réalisation d’une œuvre artistique. Aussi, a-t-il donné la nouvelle de la nomination de Traoré Salif alias A’Salfo lead vocal du groupe zouglou Magic System, comme ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco. Dans la foulée, il a promis l’organisation d’un prix du meilleur journaliste culturel doté d’une villa comme récompense.
Sanou A.
«C’est le rêve que nous nourrissons pour notre pays et que je suis chargé de vous porter». C’est avec ces mots pleins d’espoir que Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la francophonie, a mis un terme à deux heures d’échanges, hier, à Cocody, avec les journalistes. Une rencontre suscitée par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci).
Bibliothèque nationale, musée des civilisations, centres culturels…
«Nous avons décidé de reconstruire une nouvelle bibliothèque sur les traces de l’actuel site. Ce sera de même pour le musée», a annoncé l’invité du Gepci, pour un coût total de 20 milliards FCFA financé par le Programme national de développement (Pnd). «Ces édifices auront un visage futuriste», a-t-il promis. Une telle décision a été prise, a-t-il expliqué, vu le coût des travaux de réhabilitation (15 milliards FCFA) avec un budget d’entretien annuel d’1,5 milliard. Le Palais de la culture de Treichville mais aussi le Centre culturel Jacques Aka de Bouaké, seront, eux, réhabilités. Le maire de Taabo a aussi instruit qu’en amont du Salon du livre d’Abidjan, prévu en novembre 2012, 200 centres susceptibles d’abriter des activités culturelles seront refaits à hauteur de 40 millions par centre. Ce qui fait un total d’investissement de 8 milliards (la moitié étant prise en charge par les bailleurs de fonds). Indépendamment à cette action, 12 centres cultuels et 9 établissements des arts appliqués repartis sur l’ensemble du pays sortiront de terre.
Gadji Céli, droits d’auteur et piraterie
Pour le ministre Maurice Bandaman, l’ex-président du conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Gadji Céli, n’a jamais été accusé d’un détournement de fonds. «Nous n’avons jamais dit que Gadji Céli a volé de l’argent», a-t-il assuré. Selon lui, le King est «un homme généreux qui a été manipulé». «Il n’a pas mis un seul radi sur son compte bancaire. Il fait partie avec Alpha Blondy, Tiken Jah, Meiway, des artistes à qui le Burida doit de l’argent», a fait remarquer le grand Prix littéraire d’Afrique noire francophone (1993). Parlant des droits d’auteurs, le patron de la culture ivoirienne estime que la mise en place d’une direction provisoire et d’un comité de gestion pour remplacer l’ancienne équipe dirigeante du Burida porte déjà ses fruits. «50.800.780 FCFA ont été repartis de janvier à juin 2012 contre 47.670 607 FCFA en 2011 et 24 074 382 FCFA en 2010», a-t-il informé. Dans la même veine, l’ex-Président du comité d’administration de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), a annoncé que c’est environ 350 millions qui ont été mobilisés en six mois.
Festivals, appuis aux créateurs
Outre la part active qu’il compte jouer dans l’extension du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) aux communes d’Abobo et de Yopougon, le ministère de la Culture annonce trois nouvelles manifestations : le festival des Arts sacrés de Korhogo, le festival des Lagunes et celui de la Route des esclaves. Le Marché de l’art et du spectacle africain (Masa) signera son retour en 2013 avec une édition de relance. L’invité du Gepci a informé que le nouveau fonds de soutien aux artistes, pour être efficace, ne sera pas remis à l’artiste. Mais, il sera directement versé aux différentes personnes qui interviendront dans la réalisation d’une œuvre artistique. Aussi, a-t-il donné la nouvelle de la nomination de Traoré Salif alias A’Salfo lead vocal du groupe zouglou Magic System, comme ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco. Dans la foulée, il a promis l’organisation d’un prix du meilleur journaliste culturel doté d’une villa comme récompense.
Sanou A.