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Économie Publié le mardi 28 août 2012 | Le Democrate

Après la grève des taxis : Les Abidjanais exigent le retour des wôrô-wôrô

© Le Democrate Par Serge T
Transports Abidjanais : Images de la grève des taxis compteurs
Mardi 21 août 2012. Abidjan. Les conducteurs de taxi compteurs observent une grève.
Pendant trois jours, les chauffeurs de taxis compteur ont observé un arrêt de travail à la suite d’un mot d’ordre de grève lancé par leur syndicat, marquant ainsi, le début du calvaire des abidjanais. Ces derniers dénonçaient la concurrence déloyale imposait par les taxis intercommunaux. Malgré la présence des autos bus de la Société des transports abidjanais (Sotra), des minis cars communément appelés ‘’Gbaka’’ et des taxis intercommunaux, les abidjanais ont éprouvé bien du mal à se déplacer à travers la capitale économique. Après plusieurs rencontres avec les autorités, les grévistes ont accepté de reprendre du service. Ce qui devrait être accueilli par un ouf de soulagement de la part des usagers. Curieusement, on a assisté à une réaction contraire sur le terrain. En effet, dans les différentes gares où chargent ces taxis de couleur bigarrée, il y avait de l’affluence et les esprits étaient surchauffés. A Yopougon, la gare dite, ‘’au lavage’’, bien connue pour l’intensité de son trafic intercommunal, grouillait du monde. Des jeunes empêchaient les taxis intercommunaux de charger. Curieusement, les chauffeurs de taxis compteurs refusaient eux aussi, d’embarquer les passagers à cet endroit. Ce vacarme a obligé la descente d’un contingent des policiers venus maintenir l’ordre. Même scénario à Adjamé ‘’Renault’’ où, on a assisté à une véritable chasse à l’homme. Nos sources nous informent que la même ambiance régnait à Koumassi, précisément au grand carrefour. Il faut noter que dans l’ensemble, les abidjanais qui se rendaient à leur lieu de travail où qui devraient effectuer d’autres courses, ont vécu le calvaire. Ce fut un véritable parcours du combattant pour rallier les communes, même pour accéder rapidement au Plateau à partir d’Adjamé. Hier, certains travailleurs ont purement et simplement opté pour la marche pour éviter d’être en retard. Pour eux, les wôrô wôrô doivent revenir. Vivement que les autorités trouvent un terrain d’attente afin de soulager chaque camp. Surtout l’intérêt des populations.

Etienne Atta
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