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Politique Publié le mardi 28 août 2012 | Le Patriote

Katinan : un réfugié pas comme les autres

Il n’est pas du tout un saint ! Katinan Koné, qui vient d’être arrêté au Ghana et en attente d’une extradition, n’est pas un enfant de c?ur. Ils sont gros jean comme devant, ceux des militants de la refondation qui osent le présenter comme un homme sociable ou encore comme un réfugié ordinaire. Il faut sans doute appeler les choses par leur nom, pour ne pas en rajouter aux malheurs du monde. Au regard de son passé, avec son lourd passif fait de casseroles bruyantes et brûlantes. Au plan politique, il était un ministre du gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo, qui, au lendemain de la crise postélectorale, a engagé son pays dans la guerre. Porte-parole du candidat du FPI, à présent en détention à La Haye, il ne finit pas de faire des déclarations tapageuses, devenant plus bavard que son maitre aphone depuis sa cellule. Assurément, Katinan Koné n’est pas un refugié comme les autres. Il est même un contre-réfugié dans la mesure où il parade de pays en pays et évolue en marge de toute obligation de réserve. C’est régulièrement que l’homme prend position dans le débat politique et incite à la haine entre les Ivoiriens. Katinan n’est pas un innocent qu’on cherche à épingler. Bien au contraire, il a d’énormes boulets aux pieds. C’est lui qui, nonobstant la défaite électorale de son candidat à la dernière présidentielle, a réquisitionné des agents des institutions bancaires pour les mettre au service de Laurent Gbagbo. Comme si cela ne suffisait pas, avec des mercenaires et miliciens armés jusqu’aux dents, Katinan a organisé la casse de la BCEAO pour y soutirer l’argent des Etats membres de l’UEMOA, pour donner forme à toutes les folies et lubies de la refondation. A l’instar des grands bandits du Far West, il a mis la main sur l’argent du contribuable, pour satisfaire aux besoins du FPI. A savoir le paiement des mercenaires et achat d’armes pour tuer les populations, dans l’élan de confiscation du pouvoir. C’est donc un bandit à col blanc, un malandrin et une frappe que nos autorités s’activent à ramener au pays, pour répondre de ses actes. Il le sait si bien qu’il a pris le chemin de l’exil et de l’errance. Un tel monsieur ne saurait donc être un réfugié ordinaire. Il est un danger pour la Côte d’Ivoire et pour la sous région.

Bakary Nimaga
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