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Politique Publié le mercredi 29 août 2012 | Nord-Sud

Réaction du régime Ouattara face aux assaillants : Le Fpi sonné

© Nord-Sud Par BIPA
Sécurisation du territoire national: le général Bakayoko renforce son dispositif
Face à la résurgence des attaques menées contre les FRCI par des mercenaires, miliciens et bandits de grand chemin, le Général de Corps d`Armée, Chef d’État-major Général des FRC Soumaïla Bakayoko a entrepris une tournée nationale de renforcement des dispositifs sécuritaires de San-Pedro à Abengourou. Les autorités militaires ont ainsi mis la main sur une bande qui projetait d`attaquer la cité portuaire
Après Akoun, à qui le tour ? C’est manifestement la question qui taraude l’esprit des cadres et militants du Front populaire ivoirien (Fpi), depuis que le secrétaire général par intérim de leur parti, a été interpellé. Tous vivent dans la peur de suivre les autres barons en prison. Ils font donc profil bas. Les signes visibles de cette peur qui a gagné les frontistes, c’est la discrétion qu’ils ont commencé à afficher depuis dimanche. Tous les va-t-en-guerre du clan encore en liberté, notamment Michel Amani N’Guessan, Marie-Odette Lorougnon et Justin Koua, sont de plus en plus moins vindicatifs. Plus saisissant, ils ont abandonné le discours guerrier, pour presque des pleurnichements, quand ils ne choisissent pas le silence. « Le pouvoir veut tuer la démocratie ! Nous sommes véritablement inquiets. Les choses se succèdent à une cadence qui donne le tournis. Certainement, le pouvoir a arrêté un projet, et peut-être que nous sommes tous dans le viseur du pouvoir. Nous sommes vraiment inquiets », a confié à Radio France internationale (Rfi), le président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Ouretto. « Pas plus tard que la semaine dernière, c`est notre secrétaire général adjoint, Douatti, qui a été interpellé, et dans le même week-end, sa fille plus d’autres militants ont été interpellés. Heureusement, sur intervention de personnes de bonne volonté, ils sont passés en procédure, ils ont été relâchés. Et puis, donc, le dimanche qui suit, c’est Laurent Akoun, qui est quand même une des grosses têtes de notre parti, qui est arrêté », a-t-il ajouté. La conséquence de cette peur, ce sont les réunions que les frontistes ne cessent de multiplier, pour faire face à cette nouvelle donne. En effet, ils ne s’attendaient pas à cette riposte du pouvoir. Sans qu’on ne sache vraiment sur quoi ils comptent, ils ne se sont guère gênés, pour applaudir les menaces de déstabilisation qu’ils ont présentées comme la réponse à l’arrogance du régime Ouattara qui refuserait de discuter avec eux. Une erreur de communication qui vient s’ajouter aux soupçons de connivence avec les assaillants. Et qui a obligé le pouvoir à changer de posture à leur égard.

MD
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