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Politique Publié le samedi 1 septembre 2012 | Le Mandat

Extradition de Koné Katinan : La position de Dramani

© Le Mandat
Justin Koné Katinan, Ministre du Budget du Gouvernment du Président Laurent Gbagbo
La comparution du porte-parole de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan, arrêté la semaine dernière à Accra, initialement prévue vendredi 31 Août a été reportée au mercredi 05 septembre. Ce report intervient à la suite de la procédure « d’habéas corpus » déposé, par l’Avocat de Koné Katinan, Me Patrick Sogbodjor. Cette procédure signifie que le détenu peut connaître les motifs de sa détention, auprès du service des droits de l`Homme de la Cour suprême, pour demander aux autorités ghanéennes de justifier l`arrestation et la détention de Justin Koné Katinan. Et c’est pour cette raison que « le service des droits de l`Homme de la Cour suprême a demandé aux autorités de présenterJustin Katinan devant ce service pour lui indiquer les raisons de son arrestation et de sa détention », a déclaré Me Sogbodjor, justifiant ainsi le report de cette procédure. L’accusé a, de ce fait, présenté au juge un document l’incitant à reporter l’audience. Puisque, toujours selon son avocat, il ne peut être extradé en raison de son statut de réfugié. Soulignons que Justin Katinan a été interpellé le vendredi 24 août 2012 dernier, après un mandat d’arrêt international émis le jeudi 16 août 2012 par Abidjan, qui l’accuse de plusieurs délits entre autres vol, détournement de fond et atteinte à la sûreté de l’État. Crimes économiques commis, lorsqu’il occupait la fonction de ministre du Budget pendant la période postélectorale, où Laurent Gbagbo avait opposé un refus de céder le pouvoir à son rival, Alassane Ouattara. Rappelons qu’en début de semaine dernière, Samuel Okudzeto Ablakwa, le vice-ministre Ghanéen de l’Information avait révélé à la presse que suite au mandat d’arrêt de Koné Katinan avait été signé le 16 août 2012 par les autorités ivoiriennes et toujours Selon Samuel Okudzeto Ablakwa, le président du Ghana, John Mahama Dramani, suite à ce mandat, avait demandé au Procureur Général du Ghana et à son ministre de la Justice, d’étudier les instruments d’extradition, afin de le conseiller en conséquence, conformément à la Constitution ghanéenne.

RUTH KAMONOU
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