Visite du ministre de l’Intérieur à Dabou et Aboisso : Le discours de responsabilité de Hamed Bakayoko

Le ton est à la fermeté. Le message n’en est pas moins rassurant. Les deux derniers vendredis, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko est descendu dans l’arène. A Dabou le vendredi d’avant puis à Aboisso et Noé le suivant. Au moment où la République est attaquée et que les rumeurs de déstabilisation se multiplient, Hamed Bakayoko a chois d’aller sur le terrain. Il a choisi de s’adresser sans intermédiaire aux populations notamment aux chefs de communautés et aux soldats. Aux populations, il a expliqué le projet de l’Etat, les ambitions du Président Alassane Ouattara. Il s’agit de faire de la Côte d’ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020. A preuve tous les projets d’infrastructures mis en route comme le Pont de Jacqueville et l’autoroute Abidjan-Noé. Pour le développement de ces régions, le bonheur de ces populations. Bien sûr leur réalisation nécessite de la quiétude. C’est pourquoi, il n’a pas manqué de dire aux populations de demeurer sourds aux appels de ceux qui compte les utiliser à des fins de déstabilisation. Mais de ne point détourner le regard au point d’en être complice. Par conséquent, il faudra informer l’Etat de toute activité suspecte. Cela vaut spécialement pour les autorités coutumières et les chefs de communauté. « Tout chef qui se fera complice sera destitué », s’est-il montré ferme. Car est persuadé le ministre de l’Intérieur l’Etat est « intraitable » dans ce domaine. Il a renforcé la sécurité et ne « tolérera » aucune complicité. « Nous n’accepterons plus que des soldats et de simples citoyens soient tués », a averti Hamed Bakayoko. Un message rassurant pour les soldats à qui il a exprimé la gratitude et le soutien de l’Etat. Toutefois, il a leur demandé «d’être sérieux et vigilants » dans l’accomplissement de leur mission. Particulièrement à Noé poste frontalier avec le Ghana, il a été très regardant sur les conditions d’immigration. Il a engagé les soldats à ne pas faire de ce poste une passoire. Toute cette sollicitude a été appréciée par les populations et les soldats.
KIGBAFORY Inza