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Économie Publié le mercredi 5 septembre 2012 | Le Temps

Café et cacao : Les producteurs menacent de perturber la prochaine campagne

© Le Temps Par DR
Photo d`illustration : Manutention et transport du cacao ivoirien.
Les producteurs de café et de cacao, ne sont pas contents des responsables du Conseil du Café et du Cacao (CCc) et du Ministère de l’Agriculture. Ce, relativement à la mise en œuvre de la reforme en cours. Selon, une déclaration de l’Association Nationale des Producteurs de Café et du Cacao (Anaproci), «du 15 au 20 septembre 2012, si toutes nos préoccupations proposées dans un rapport intitulé “propositions des producteurs sur la réforme café cacao” n’ont pas fait l’objet d’un cadre de concertation avec les autorités (ministère de l’Agriculture et le conseil café cacao) Ccc, la campagne tant attendue et qui débute en octobre prochain ne se passera pas dans de conditions souhaitées. Nous nous donnerons les moyens légaux non seulement pour nous faire entendre, mais pour une bonne fois nous faire respecter». En outre, face à l’absence de dialogue entre producteurs et les structures techniques, les producteurs membres de cette association disent avoir adressé un courrier de demande d’audience au chef de l’Etat pour approfondir leurs propositions afin de donner une chance de réussite à cette réforme. Malheureusement, à moins d’un mois de l’ouverture de la campagne, les choses ne semblent pas bouger. Et pourtant, les préoccupations posées par l’Anaproci sont légitimes. «L’insécurité prend de l’ampleur et nos membres dans les campements et villages qui sont exposés ont besoin d’être sécurisés. Combien de fois nous avons aussi interpelé le ministre de l’Agriculture de nous associer à la réflexion et à la sensibilisation. Hélas, force est constater que cette réforme doit s’imposer aux producteurs contre leur gré», s’indigne Tapé Yodé, porte-parole de l’Anaproci. Qui ne manque pas d’ajouter que le conseil café cacao est une structure mise en place sans concertation préalable avec les producteurs. «La collaboration entre producteurs et structures de l’Etat doit être une complicité et non se substituer à eux. Les Etats ghanéen et camerounais en sont l’exemple où les producteurs gèrent le physique. Nous l’avons expérimenté sous le régime précédent que nous souhaitons renforcer afin que nous garantissions la fiscalité de l’Etat et renforcer ces pouvoirs» révèle t-il. Il dénonce la montée en puissance dans les zones de production, des pisteurs, acheteurs et des coopératives créées de toutes pièces par des exportateurs qui s’invitent dans le bords-champ pour échapper à l’administration fiscale.
Bamba Mafoumgbé
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