x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 6 septembre 2012 | Nord-Sud

Intoxication alimentaire à Abengourou : Le présumé suspect aux arrêts

Kountolé Emmanuel, 34 ans et planteur, vient d’être mis aux arrêts par la gendarmerie de Niablé (28 Km d’Abengourou). C’est menotté qu’il a quitté le Centre hospitalier régional(Chr) d’Abengourou. Il est le présumé suspect dans l’intoxication alimentaire à Affalikro (16 km d’Abengourou) qui a failli emporter 26 personnes mardi dont lui-même. Il répondra devant la justice. «Le produit qui a servi à empoisonner la sauce a été trouvé sur lui», révèle un témoin.
Selon des sources concordantes, le drame tire son origine d’une liaison entre Emmanuel et dame Affia Soumaïla. Certainement prise de remords, l’épouse infidèle décide de mettre fin à la relation. Son amant entre dans tous ses états et décide de se venger. C’est ainsi qu’il aurait choisi de s’attaquer à l’activité commerciale d’Affia, célèbre restauratrice dont les plats vendus très tôt le matin sont très affectionnés. Ce mardi, elle se sert d’abord dans la recette du jour et mange avec sa fille. Avant de transporter le stock sur le lieu de vente pour servir sa clientèle qui l’attendait. La suite sera tragique. Tous ceux qui ont mangé ont commencé à se tordre de douleurs abdominales accompagnées de vomissements, de diarrhées et de vertiges. On dénombre 25 personnes intoxiquées. De fil en aiguille, le schéma d’un complot est très vite établi. Après les explications données par la dame, les soupçons remontent à son amant Kountolé Emmanuel qui, la veille, aurait proféré des menaces du genre : «Tu vas voir». Les villageois en colère l’obligent à consommer le repas. Augmentant à 26 le nombre de victimes dont 11 enfants de 1 à 9 ans. Il se plaint des mêmes symptômes. Après des soins au dispensaire, les victimes sont autorisées à rentrer chez elles, mais lui est gardé pour nécessité d’enquêtes. Les premières informations sont formelles. Les analyses annoncent la présence d’un produit toxique dans la sauce, connu sous le nom de Furadan. «Nous avons dans notre Chr l’antidote appelé antropine. Ce qui nous a permis de traiter gratuitement toutes les victimes. On leur a aussi donné des réhydratants, des antidouleurs et fait des pan­sements», soutient docteur Eboi Réné. Les enquêtes se poursuivent. Le présumé suspect risque 5 à 10 ans d’emprisonnement ferme.

Koffi Jean Luc à Abengourou
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ