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Société Publié le mardi 11 septembre 2012 | Le Nouveau Réveil

Secrétariat général de l’Ugtci / Adé Mensah annonce Ebagnerin Joseph comme son successeur : « Je n’ai jamais dit que je suis candidat »

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Fête du travail 2011: le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan a présidé la cérémonie officielle à la Bourse du travail
Dimanche 1er mai 2011. Abidjan. Treichville. Bourse du travail. Les travailleurs affiliés à l`UGTCI se retrouvent autour de leur secrétaire général, Adé Mensah pour présenter leurs doléances au gouvernement. Photo: Gnamien Konan (G) et Adé Mensah (D)
C’est un homme qui s’est dit «triste» et qui a même «un pincement au cœur» pour tout ce que vit actuellement l’Ugtci, un syndicat qui a une notoriété nationale et internationale. Adé Mensah a parlé à la presse, hier, à son domicile aux Deux Plateaux. «J’avais voulu sortir en laissant l’Ugtci à une certaine hauteur et la projeter sur les 50 ans à venir et que nos jeunes frères sachent que l’union a une philosophie» a déclaré ce fondateur de l’Union «l’un des derniers qui s’apprête à quitter cette organisation». Adé Mensah a ensuite indiqué qu’à l’Ugtci, le dialogue a toujours été utilisé comme l’arme principale, c’est pourquoi, tous les secrétaires généraux ont été élus par consensus. D’Amon Tanoh à lui-même en passant par Coffi Joseph, Adiko Niamkey. «Nous préparons toujours nos successeurs. Depuis que j’ai pris cette Institution, je ne vais pas faire un dessin mais tout le monde s’imagine qui va être mon successeur. Il me sera difficile de donner le nom, mais vous savez tous de qui il s’agit. C’est celui-là même que j’ai mis à mes côtés à l’Ugtci pour que quand je ne suis pas là, il puisse agir. Quand j’étais à la Cnps, je l’ai même pris comme porte-parole. Mais avant de partir, il m’appartient de conduire tout le monde au congrès avant de dire toute chose» a ajouté le doyen. Pour lui, il y a eu beaucoup de rumeurs auxquelles il n’a pas voulu répondre. Il y a eu également beaucoup d’incompréhensions, «mais à aucun moment, je n’ai déclaré ma candidature. Moi, je ne vous ai jamais dit que je suis candidat. Ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ceux qui sont candidats reviennent pour qu’on trouve la solution. Nous sommes allés au tribunal, ça ne m’enchante pas. J’insiste, je persiste, la porte est ouverte, je ne suis pas candidat» a-t-il précisé. Adé Mensah, affirmant qu’il ne sera pas la cause d’une division à l’Ugtci, a dit avoir tenté d’obtenir le consensus au niveau des candidatures en recevant Ebagnerin Joseph et Coulibaly Mariétou épouse Guiéhoa. C’est à son corps défendant qu’Adé Mensah déclare avoir esté en justice. «Je suis désolé qu’on soit au tribunal. Je veux éviter le désordre. La Côte d’Ivoire a trop souffert. Je suis le secrétaire général et je ne veux pas qu’il y ait des troubles dans le pays. Je refuse de patauger dans la poubelle» a-t-il indiqué, tout en demandant aux deux candidats qui dit-on, se sont entendus de venir vers lui. Car «ce que je recherche, c’est le consensus. Je lance encore un appel, qu’ils viennent ne serait-ce que pour nous mettre d’accord et on verra ce qu’on peut faire». Concernant la décision de justice, Adé Mensah a dit l’attendre aujourd’hui comme annoncé. A son âge et au risque de paraître comme un farceur, il a déclaré ne pas être en mesure de retirer son recours auprès de la justice. Enfin, il a justifié la tenue de la conférence de presse à son domicile par le fait qu’il n’était la bienvenue au siège de l’Ugtci à Treichville. «Je suis allé jusqu’à la porte et j’ai vu des gens là-bas … j’ai fait demi-tour. Je ne veux pas de trouble, la prudence ne veut pas dire qu’on a peur».
Diarrassouba Sory
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