Le ministère du Commerce a mis le grappin sur un vaste réseau de fraude sur le sucre, hier, à Abobo PK 18. Le ministre Dagobert Banzio, qui s’est rendu au port pour constater les faits, a exprimé ses vifs regrets face à cet autre coup à la lutte contre la vie chère.
Ce lundi 10 septembre 2012, dans la commune d’Abobo, précisément au PK8, carrefour Diallo, l’amertume était perceptible sur le visage du ministre Dagobert Banzio, premier responsable du Commerce en Côte d’Ivoire. Grâce à l’action conjuguée des éléments FRCI du camp commando d’Abobo dirigés par le lieutenant Tiéné, et de la brigade de gendarmerie de la même cité, les agents du ministère du Commerce venaient de mettre la main sur un important stock de sucre frauduleux. Le coup de filet porte, au total, sur 1556 sacs de 50 kg chacun, soit 78 tonnes, et affiche une facture de 49.920.000FCFA. En provenance du Brésil, cette marchandise reconditionnée, selon les hommes de Banzio, devraient simplement transiter par le port d’Abidjan, à destination du Burkina Faso. Mais, à l’escale, des fossoyeurs de l’économie ivoirienne l’ont fait débarquer. Et pourtant, son importation est interdite en Côte d’Ivoire, pour protéger les entreprises nationales (Sucaf et Sucrivoire) qui le produisent déjà. Entreposé à Abobo avant la découverte, ce sucre était sur le point d’être déversé sur le marché national, quand il a été découvert. Le ministre Banzio, tout en saluant l’action des FRCI, des gendarmes et de ses collaborateurs, a tout naturellement fustigé, avec force, les commanditaires, les acteurs et les complices de cette fraude : ‘’Je félicite le lieutenant Tiéné et ses hommes ainsi que la brigade de gendarmerie d’Abobo, qui ont permis de mettre la main sur ces hors-la-loi dont les agissements mettent à mal la lutte contre la vie chère que nous avons engagée sous l’impulsion du président de la république et sur instruction ferme du Premier ministre. Je voudrais en profiter pour, une fois de plus, inviter les opérateurs économiques à se détourner des voies compromettantes comme celle que nous venons de découvrir. Il y va de la survie de notre économie et de la vie du bien-être de nos populations,et l’Etat sera sans pitié pour tous ceux qui vont s’y engager’’, a-t-il prévenu. Le stock a été retourné au port mais une grosse interrogation demeure cependant. Les bandits ont été pris en possession des documents délivrés par la douane ivoirienne. Pour un produit dont l’importation est interdite en Côte d’Ivoire, cela est intriguant. Et si au sein de cette régie financière, il y avait un réseau de couverture obscure ? Une enquête s’avère donc nécessaire pour situer les responsabilités dans cette affaire qui sape le travail de fond abattu par le ministre Dagobert Banzio et ses hommes afin d’atténuer la souffrance des Ivoiriens qui se remettent, tant bien que mal, de la crise. En tout état de cause, les contrevenants répondront de leurs actes devant la justice.
MASS DOMI
Ce lundi 10 septembre 2012, dans la commune d’Abobo, précisément au PK8, carrefour Diallo, l’amertume était perceptible sur le visage du ministre Dagobert Banzio, premier responsable du Commerce en Côte d’Ivoire. Grâce à l’action conjuguée des éléments FRCI du camp commando d’Abobo dirigés par le lieutenant Tiéné, et de la brigade de gendarmerie de la même cité, les agents du ministère du Commerce venaient de mettre la main sur un important stock de sucre frauduleux. Le coup de filet porte, au total, sur 1556 sacs de 50 kg chacun, soit 78 tonnes, et affiche une facture de 49.920.000FCFA. En provenance du Brésil, cette marchandise reconditionnée, selon les hommes de Banzio, devraient simplement transiter par le port d’Abidjan, à destination du Burkina Faso. Mais, à l’escale, des fossoyeurs de l’économie ivoirienne l’ont fait débarquer. Et pourtant, son importation est interdite en Côte d’Ivoire, pour protéger les entreprises nationales (Sucaf et Sucrivoire) qui le produisent déjà. Entreposé à Abobo avant la découverte, ce sucre était sur le point d’être déversé sur le marché national, quand il a été découvert. Le ministre Banzio, tout en saluant l’action des FRCI, des gendarmes et de ses collaborateurs, a tout naturellement fustigé, avec force, les commanditaires, les acteurs et les complices de cette fraude : ‘’Je félicite le lieutenant Tiéné et ses hommes ainsi que la brigade de gendarmerie d’Abobo, qui ont permis de mettre la main sur ces hors-la-loi dont les agissements mettent à mal la lutte contre la vie chère que nous avons engagée sous l’impulsion du président de la république et sur instruction ferme du Premier ministre. Je voudrais en profiter pour, une fois de plus, inviter les opérateurs économiques à se détourner des voies compromettantes comme celle que nous venons de découvrir. Il y va de la survie de notre économie et de la vie du bien-être de nos populations,et l’Etat sera sans pitié pour tous ceux qui vont s’y engager’’, a-t-il prévenu. Le stock a été retourné au port mais une grosse interrogation demeure cependant. Les bandits ont été pris en possession des documents délivrés par la douane ivoirienne. Pour un produit dont l’importation est interdite en Côte d’Ivoire, cela est intriguant. Et si au sein de cette régie financière, il y avait un réseau de couverture obscure ? Une enquête s’avère donc nécessaire pour situer les responsabilités dans cette affaire qui sape le travail de fond abattu par le ministre Dagobert Banzio et ses hommes afin d’atténuer la souffrance des Ivoiriens qui se remettent, tant bien que mal, de la crise. En tout état de cause, les contrevenants répondront de leurs actes devant la justice.
MASS DOMI
