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Politique Publié le jeudi 13 septembre 2012 | Le Mandat

Programme national d’investissement agricole (PNIA) : La Côte d’Ivoire mobilise 2002 milliards FCFA

© Le Mandat Par DR
Programme national d`investissement agricole: les bailleurs de fonds internationaux se concertent pendant deux jours à Abidjan.
Mercredi 12 septembre 2012. Abidjan, Hôtel Ivoire. Une dizaine d`institutions réflessichent sur le mécanisme d`acquisition de 40 mds de dollars pour la modernisation du secteur agricole en Côte d`Ivoire.
Ouattara très attendu aux Assemblées des Nations unies
Le gouvernement ivoirien et ses partenaires, (Union européenne, la CEDEAO, FAO…) ont initié hier mercredi, à l’hôtel Ivoire une table ronde de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA) et la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire est éligible depuis mai 2012 à l’initiative du G8 pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Ce plan d’investissement détaillé représente une opportunité pour la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA). Actuellement, le pays engage l’étape de mise en œuvre de ce programme, qui est évalué à 2002,818 milliards FCFA. C’est dans ce cadre que se tient depuis hier mercredi, une table ronde menée par le ministère de l’agriculture, en collaboration avec les ministère des Ressources animales et Halieutiques et des Eaux et Forêts pour la mobilisation des ressources. Le PNIA qui court jusqu’en 2015, se veut une réponse sectorielle cohérente, au besoin de coordination et de prévisibilité de l’action publique. De janvier 2010 à fin juillet 2012, ce sont plus de 75 milliards FCFA qui ont été injectés. Cinq autres programmes sont en cours d’instruction pour un montant d’investissement attendu de 80 milliards FCFA. Représentant le chef de l’Etat, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Kablan Daniel Duncan a précisé que le secteur agricole mérite d’être relancé. « Il nous faut donner un rôle catalyseur au secteur, afin qu’il assure la sécurité alimentaire. Nous sommes sur la bonne voie », a-t-il dit. A l’en croire, la Côte d’Ivoire va renforcer toutes ses capacités dans les cinq prochaines années dans ce pilier de l’économie ivoirienne. Pour atteindre ce stade, le chef de l’Etat a pris de grandes mesures. 10% du budget de l’Etat ivoirien sont alloués à l’agriculture, l’assainissement de l’environnement des affaires, le renforcement du cadre de sécurité, le rétablissement de la sécurité foncière. En outre, le président de la République rassure que la mise en place du Pnia se fera avec les agriculteurs et les paysans pour le développement de la filière agricole. Les interventions du PNIA sont structurées autours de six programmes. Il s’agit de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des productions agricoles; le développement des filières; l’amélioration de la gouvernance du secteur agricole; le renforcement des capacités des parties prenantes au développement de l’agriculture; la gestion durable des ressources halieutiques; la réhabilitation forestière et la relance de la filière bois.

Ouattara très attendu aux assemblées des nations unies

Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, a rassuré que le secteur agricole restera au moins pour les 10 prochaines années, la principale source de croissance économique et de réduction de la pauvreté au niveau national, tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Il a par ailleurs révélé que l’igname, le manioc et la banane plantain portent, de loin devant les cultures de rente. Parce que ces productions impliquent directement ou indirectement un nombre important de populations et les revenus issus de ces productions sont directement captés par les acteurs liés à ces productions. Viennent ensuite les produits sylvicoles et enfin les cultures de rente. Pour que viennent les cultures de développement, le ministre de l’Agriculture recommande de privilégier une approche globale, qui consiste à intervenir dans toute l’agriculture, y compris dans les secteurs non agricoles. A l’en croire, l’objectif général du Pnia vise une croissance agricole de 8,9% pour assurer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. C’est dans ce but que ce programme ambitionne une réduction de la pauvreté de 50% à 16% d’ici 2020, la création de nombreux emplois, notamment pour les jeunes. Trois pays africains, dont la Côte d’Ivoire, sont invités à présenter leur adoption et la signature d’un document cadre de coopération-pays, le 26 septembre prochain en marge de l’assemblée annuelle des Nations Unies. Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara sera donc très attendu au cours de cette réunion capitale.

L’UE très optimiste pour l’avenir de l’agriculture ivoirienne

Le représentant de l’Union européenne, Bruno Pauty, a révélé que le secteur agricole reste l’un des plus importants dans l’économie ivoirienne. A l’en croire, il reste un secteur indéniable dans les relations UE-Côte d’Ivoire. «C’est une initiative de l’Union européenne de voir la Côte d’Ivoire rejoindre le G8. Le pays dispose d’un atout (infrastructure, réseau routier) pour faire de lui un exemple à suivre dans le G8», a souligné le représentant de l’UE. Le schéma retenu pour le financement du PNIA assure une synergie d’action et une complémentarité entre les ressources budgétaires de l’Etat, les dons et prêts projets et les investissements directs privés. La contribution de l’Etat au financement du PNIA s’exprime soit en investissement direct, soit en dépenses fiscales. Cette contribution est évaluée à 195, 86 milliards FCFA. Les financements additionnels attendus des partenaires techniques et financiers et du secteur privé permettront à l’Etat de porter sa contribution à 15% du budget global.
BENJAMIN SORO
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