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Société Publié le lundi 17 septembre 2012 | Le Patriote

Préparatifs de la rentrée scolaire 2012-2013 : Les parents trainent les pieds…

La date indiquée par le ministère de l’Education nationale est restée inchangée. Les élèves reprennent le chemin de l’école ce lundi 17 septembre 2012. Au niveau du ministère de l’Education nationale, tout semble prêt. Le jeudi dernier, le ministère a tenu sa traditionnelle réunion de rentrée au lycée Sainte Marie, à Cocody. A cette réunion le ministre de l’Education nationale, Mme Kandia Camara a laissé des consignes claires et fermes au personnel enseignant et pédagogique. Il s’agit du respect scrupuleux de la date de la rentrée scolaire, du respect de la gratuité des inscriptions au primaire public, du paiement de 6000 FCFA pour l’inscription dans le secondaire public, de l’interdiction des recrutements parallèles et de la vente des fascicules dans les établissements. Mais également de l’interdiction des activités syndicales et politiques à l’école, ainsi que du port obligatoire de l’uniforme scolaire. Cette dernière décision du ministère de l’Education nationale fait sans nul doute le bonheur des commerçants de tissus. Le vendredi 14 septembre, nous avons fait un tour dans les marchés. Constat : une ruée des parents vers les commerçants de tenues scolaires. Ce ne sont pas les commerçants du « kaolin », au niveau du forum des marchés d’Adjamé, qui diront le contraire. Ce lieu, connu pour la vente de tissu à moindre coût, est littéralement pris d’assaut par les parents. Mais parfois le prix du mètre du tissu refroidi l’ardeur de bon nombre d’entre eux. C’est le cas de M. K. Alexis, venus faire des achats pour trois de ses enfants. « C’est un peu difficile. Les prix sont élevés. Pour le kaki, le mètre est de 1500FCFA. Pour les mille carreaux (uniforme scolaire des jeunes filles), le prix du mètre varie entre 1 500 f et 2000FCFA. Je trouve que c’est un peu cher », déplore t-il. Après un marchandage bien serré, M. K. Alexis fini par acheter quatre mètres de tissus kakis, à raison de 1300FCFA le mètre et deux mètres de tissus mille carreaux à 1500 FCFA le mètre. Ces enfants, nous informe t-ils, feront cette année, les classes de 6ème, CM2 et CE2. Face à cette flambée de prix des tenues scolaires, dame Honorine a préféré acheter des tenues déjà cousues. Et elle se dit très satisfaite de sa décision. «J’ai eu les deux robes de ma fille qui fera la classe de CM1, à 4000 FCFA. Si je devais acheter le tissu et le coudre, cela me serait revenu à 6000 FCFA. Mais en achetant directement, j’économise 2000FCFA», se réjouit-elle. Tout comme dame Honorine, plusieurs parents rencontrés au marché préfèrent acheter directement les tenues déjà cousues, faisant ainsi le bonheur de ces types de commerçants. « Ça commence à aller. Depuis ce matin, j’ai vendu plus de 10 tenues. Des kakis comme des mille carreaux. Pour attirer les parents, nous cousons les tenues en prenant les tissus de bonne qualité », nous confie M. Lawani, un commerçant rencontré sur le boulevard Nangui Abrogoua. Seul les bleus et blancs des filles, indique t-il, leur cause quelques soucis, car dira-t-il, il est difficile de satisfaire les jeunes filles qui exigent des jupes cousues de façon fantaisistes, donc plus cher. Si les commerçants de tenues scolaires se frottent les mains, ce n’est pas le cas pour les vendeurs de fournitures scolaires. A ce niveau, nous confie Ahmed Traoré, un commerçant de fournitures scolaires ‘‘les parents ne se bousculent pas’’. «Depuis ce matin (ndrl : vendredi matin), je n’ai vendu que deux livres de CP2 et un paquet de bâtonnet. Les sorties de livres et de cahiers sont lentes », se désole Ahmed Traoré. Egalement commerçante de fournitures scolaires, dame Damelé Ramatou nous donne les raisons qui font que les parents trainent les pieds. « On dit que le gouvernement va distribuer gratuitement les livres et les cahiers. Beaucoup de parents attendent donc la distribution des ces livres. C’est pourquoi ça ne marche pas actuellement », explique-t-elle. La Librairie de France, au Plateau, est par contre, plus fréquentée par les parents. Un agent de la librairie nous confie qu’il y a plus d’affluence aux heures de pause. Les parents profitant de ce petit temps pour faire leurs achats. En tout cas, fort de ce qui précède, les parents ont décidé d’aller à leur rythme en ce qui concerne la rentrée scolaire 2012-2013.
Dao Maïmouna
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