Abidjan - Un sommet du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouvert lundi à Abidjan, centré sur les "modalités" d’une intervention militaire au Mali, en vue d’établir l’intégrité territoriale de ce pays, dont la partie-nord est assiégée depuis quelques mois par des groupes armés islamistes.
"Il nous faudra à présent travailler à l’harmonisation des détails relatifs aux modalités du déploiement du déploiement et du soutien militaire à fournir au Mali, comme demandé par la Résolution 2056 du Conseil de sécurité de l’ONU", a situé le président du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan.
Saluant les progrès réalisés, ces derniers mois, dans le processus transitionnel malien, notamment avec la formation d’un gouvernement d’union, et la requête du président Dionkounda Traoré adressé à la CEDEAO, demandant un soutien militaire en faveur de son pays, M. Duncan a appelé les pays du Champ, l’Algérie et la Mauritanie, frontaliers au Mali par le nord, et les partenaires internationaux à aider à "mettre un terme à une occupation illégale du nord du Mali".
"Il est important que les autorités maliennes (politiques et militaires) et les instances de la CEDEAO parlent maintenant d’une seule et même voix, pour exprimer ensemble aux partenaires, la position commune de la région qui devra être endossée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, avant d’être transmise au Conseil de sécurité des Nations-Unies", a suggéré pour sa part le président de la Commission de la CEDEAO Kadré Ouédraogo.
(AIP)
tm
"Il nous faudra à présent travailler à l’harmonisation des détails relatifs aux modalités du déploiement du déploiement et du soutien militaire à fournir au Mali, comme demandé par la Résolution 2056 du Conseil de sécurité de l’ONU", a situé le président du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan.
Saluant les progrès réalisés, ces derniers mois, dans le processus transitionnel malien, notamment avec la formation d’un gouvernement d’union, et la requête du président Dionkounda Traoré adressé à la CEDEAO, demandant un soutien militaire en faveur de son pays, M. Duncan a appelé les pays du Champ, l’Algérie et la Mauritanie, frontaliers au Mali par le nord, et les partenaires internationaux à aider à "mettre un terme à une occupation illégale du nord du Mali".
"Il est important que les autorités maliennes (politiques et militaires) et les instances de la CEDEAO parlent maintenant d’une seule et même voix, pour exprimer ensemble aux partenaires, la position commune de la région qui devra être endossée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, avant d’être transmise au Conseil de sécurité des Nations-Unies", a suggéré pour sa part le président de la Commission de la CEDEAO Kadré Ouédraogo.
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