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Économie Publié le jeudi 20 septembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Revue du Programme économique / Michel Lazare, chef de délégation Fmi : ‘‘Nous ferons le mieux pour aider la Côte d`Ivoire’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Michel Lazare et Charles Koffi Diby
Du 19 septembre au 2 octobre 2012, la Côte d'Ivoire accueille une mission de revue du programme économique et financier conduite par le Fonds monétaire international (FMI). Avant l'entame de cette mission, la première après l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), la délégation a été reçue par le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, le mercredi 19 septembre 2012, au 20ème étage de l'immeuble Sciam. Objectif de cette rencontre d'échange: expliquer aux populations et partenaires, le motif de cette revue du programme économique et financier et surtout son impact socio-économique sur le bien-être des Ivoiriens. Selon Michel Lazare, chef de la délégation, il s'agit, à travers cette énième revue du programme économique et financier ''de regarder au-delà du Ppte et voir comment arriver à développer l’économie, comment mettre en œuvre et accompagner la politique du président Alassane Ouattara visant à faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent dans les sept (7) annnée à venir''. Pour l'émissaire du Fonds monétaire international, une telle ambition ne peut aboutir qu'à travers la poursuite des réformes structurelles. Aussi, Michel Lazare a-t-il assuré de la disponibilité de l’institution financière à aider les autorités ivoiriennes à atteindre les objectifs de développement qu’elles se sont fixées. "Nous ferons le mieux pour aider la Côte d'Ivoire", a-t-il dit. Pour sa part, le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, s'est réjoui de la conduite de la mission économique et financière du FMI, la première depuis l'atteinte du PPTE. Il a aussi rassuré les experts de l'engagement du Gouvernement à faire les réformes attendues. Il s'agit, selon l'argentier, d'optimiser les dépenses et accroître les ressources de l'Etat. "C'est ce que nous sommes en train de faire", a-t-il indiqué. Pour Madani Tall, représentant-résident de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, c'est une joie d'accueillir une mission du FMI. Car, il n'y aura pas trop de pressions comme par le passé où les discussions ont été parfois houleuses.
En plus de Michel Lazare, la délégation est composée de Louis Dicks-Mireaux, Calixte Ahokpossi, Mesmin Koulet-Vickot, Vimal Thaoor, sans oublier Wayne Camard, représentant-résident du Fmi en Côte d’Ivoire.

Le secteur de l’énergie dans l’œil du cyclone des experts du FMI

Contrairement aux autres secteurs-clés de l’économie ivoirienne où les réformes ont connu des avancées notables, le secteur de l’énergie connaît quelques difficultés qui retardent les réformes souhaitées par Madani Tall, représentant-résident de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, en sa qualité de défenseur du dossier ivoirien dans le cadre du PPTE, il a évoqué hier la question. Selon le fonctionnaire de la Banque mondiale, le secteur de l’énergie est l’un des secteurs qui souffre encore de réformes. Et qui suscite des interrogations diverses. Pour Madani Tall, il faut poursuivre les réformes, de sorte à asseoir la transparence. Les experts du FMI s’en saisiront pour en faire une analyse profonde et faire évidemment des propositions. En mai 2012, au terme de la première revue du programme économique et financier, le FMI avait invité les autorités ivoiriennes à poursuivre les réformes structurelles, notamment au niveau du secteur énergétique afin de rattraper le retard. «Bien que des progrès importants aient été accomplis, de nouvelles mesures s’imposent pour assurer la viabilité financière du secteur de l’électricité, notamment des hausses de tarifs pour couvrir une plus grande proportion des coûts de production. Si ces mesures ne sont pas prises, l’investissement si nécessaire dans de nouvelles capacités de production restera un vœu pieux. Il est aussi nécessaire de passer à la fixation automatique des prix des produits énergétiques, tout en protégeant en même temps les populations, les plus vulnérables», mentionne le communiqué ayant sanctionné la première revue.

Honoré Kouassi
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