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Politique Publié le vendredi 21 septembre 2012 | AFP

Deux commissariats et une gendarmerie attaqués à Abidjan

© AFP
Attaques d`assaillants contre les Forces républicaines: la cité de Dabou après les combats de jeudi
Jeudi 16 août 2012. Dabou. La patrouille de troupes des FRCI à Dabou après l’attaque des hommes armés contre une base militaire, une prison et des postes de police.
ABIDJAN - Deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été attaqués par des hommes armés jeudi en début de soirée, dans le sud d`Abidjan, a-t-on appris auprès d`habitants et de sources de sécurité.

Les attaques ont visé des quartiers de la commune de Port-Bouët, dans le sud d`Abidjan. Elles ont été confirmés par des sources de sécurité, qui n`étaient pas en mesure de donner un premier bilan.

J`étais chez mon oncle quand nous avons entendu une série de détonations, qui visaient la gendarmerie de Vridi. Nous nous sommes terrés dans les maisons, a témoigné un jeune de Port-Bouët.

Nous avons peur, personne ne sort plus dans la rue. Il y a encore des tirs de temps en temps. On voit des patrouilles de l`armée, a témoigné une femme du même quartier.

Les trois sites attaqués, la gendarmerie de Vridi et deux commissariats dont celui de Gonzague-ville, sont distants de quelques kilomètres. Les tirs ont commencé avant 21H00 locales et GMT, selon les témoins.

Ces attaques, survenant après un mois d`accalmie, se produisent le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage, en présence du président Alassane Ouattara, aux militaires victimes de précédents assauts contre les forces de sécurité ivoiriennes.

Une vague d`attaques avait déjà visé en août ces forces, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.

Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo - des civils et des militaires, policiers ou gendarmes -, ce que dément le parti de l`ex-chef de l`Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).

Ces violences ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, condamné à six mois de prison ferme pour trouble de l`ordre public.
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