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Société Publié le vendredi 28 septembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Travail et traite des enfants / Avant la phase de répression : 95 préfets en formation à Yamoussoukro

© L’intelligent d’Abidjan Par Zamblé
Atelier de renforcement des capacités: 95 préfets formés à la lutte contre le travail des enfants
Jeudi 27 septembre 2012. Yamoussoukro. Hôtel le Président. Le Comité national de surveillance de la traite et de l`exploitation des enfants dirigé par la Première dame, Mme Dominique Ouattara, organise un atelier de renforcement des capacités à l`intention des préfets
Le Comité National de Surveillance (CNS) présidé par Mme Dominique Ouattara organise du 27 au 29 Septembre 2012 à l’Hôtel Président de Yamoussoukro, un atelier de renforcement des capacités du corps préfectoral sur le phénomène du travail des enfants. Durant deux (02) jours, 95 préfets venus des quatre coins du pays prendront part à des ateliers afin d’être formés à l’épineuse question des pires formes de travail des tout-petits.

Lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire, hier jeudi 27 septembre 2012, à la salle Alabo de l’Hôtel Président, Koné Gilbert Kafana, président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des enfants, par ailleurs, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, a invité les préfets à s’investir dans la lutte contre ce phénomène. Koné Gilbert Kafana a, en outre, fait un tableau délétère du phénomène dans le pays. Il a regretté qu’en dépit des initiatives prises par le Gouvernement, de nombreux enfants sont encore concernés par le problème. «Il n’est pas acceptable que malgré les efforts du Gouvernement, de nombreux enfants continuent, à travers la Côte d’Ivoire entière, d’être astreints aux travaux à la place des adultes, et ce, dans les conditions les plus inhumaines», a-t-il regretté. Il n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à l’assistance, l’existence des lois règlementant à la fois le travail et interdisant la traite des enfants. «Les textes existent, y compris la loi portant interdiction de la traite et des pires formes de travail des enfants, y compris également l’arrêté portant détermination de la liste des travaux dangereux interdits aux enfants de moins de 18 ans», a-t-il révélé. Toute chose, selon lui, qui milite en faveur d’une déconcentration de l’initiative de lutte contre le phénomène. «Ce plan a mis en lumière la nécessité d’envisager la lutte sous le prisme d’une déconcentration des initiatives afin de rapprocher de nos départements, de nos communes, de nos villages, la réponse que nous avons le devoir d’apporter à la problématique de l’exploitation et du travail des enfants», a conseillé M. Koné Kafana. Mme Yao Sylvie Patricia, Secrétaire exécutive du CNS a, quant à elle, salué les actions déjà entreprises par le Gouvernement. Elle a rappelé qu’elles ont permis au pays de ne plus figurer sur la liste rouge du Département d’Etat Américain. Mais en dépit de ce bond qualitatif, elle a souligné la nécessité de poser des actions immédiates dans le sens de la remédiation du phénomène. «Nous le savons bien, vos attentes sont nombreuses, mais il faut agir vite et avec détermination, car les enfants victimes de traite et de pires formes de travail sont dans une situation d’urgence et d’extrême vulnérabilité qui commande des mesures urgentes de protection et d’assistance appropriées», a-t-elle recommandé. Par ailleurs, Mme Yao Sylvie Patricia a brossé un tableau peu reluisant du problème. «(…) En effet, les données du BIT et de l’UNICEF estiment à plusieurs millions, le nombre d’enfants à travers le monde qui sont astreints au travail souvent dans des conditions qui mettent en péril leur santé, leur éducation, leur développement physique et mental et leur survie. La situation de ces enfants ne leur offre aucune perspective d’un avenir meilleur. Notre pays, la Côte d’Ivoire, n’échappe malheureusement pas à cette triste réalité. Même s’il n’existe pas encore de statistiques fiables sur le nombre d’enfants victimes de traite et d’exploitation en Côte d’Ivoire, nul ne peut ignorer l’existence du phénomène des enfants talibés, des petites bonnes, des vendeuses d’eau, des enfants mendiants et surtout, des petits ouvriers agricoles qui s’échinent à la tâche dans les plantations de café et de cacao pour un salaire de misère de qu’ils n’auront même pas l’occasion de percevoir», a-t-elle fait remarquer. Prenant la parole, Kouacou Kouadio Jean Gnanragbé, maire de la commune de Yamoussoukro a salué les actions de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, en faveur des tout-petits. «Toutes ces initiatives dénotent de sa volonté à faire de la Côte d’Ivoire, un pays de droit où les habitants se sentent en sécurité. Car elle sait que les enfants constituent l’avenir d’un pays», a révélé le maire de Yamoussoukro. La cérémonie de clôture du séminaire est prévue pour le samedi 29 Septembre, en présence de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara.

IA avec le SerCom du CNS
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