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Sport Publié le mardi 2 octobre 2012 | Le Match

Brillant en club, décrié en sélection, Yaya Touré s’explique sans détours

© Le Match Par DR
Yaya Touré
Vendredi 28 septembre 2012. Il est 21h15 à Paris. Malgré la mise au vert, à la veille du match de championnat devant opposer Manchester City à Fulham, Yaya Touré accepte de nous parler. Jamais le joueur ne s’est montré aussi disponible pour un journal ivoirien. Mais pour LE MATCH, le cadet de la fratrie Touré a décidé de faire une entorse à ses habitudes. L’importance des sujets sur lesquels vont porter nos échanges en sont pour beaucoup. En effet, le joueur de Manchester City est très souvent l’objet de critiques. Celles-ci portent, de façon générale, sur son comportement, et surtout ses prestations en équipe nationale. Ce vendredi soir-là, nous étions décidé à ‘’cuisiner’’ le joueur. Et lui, semblait résolu à faire la lumière sur tous ces reproches. Exclusif !

Peux-tu nous décrire la journée de Yayous, un jour d’entraînement ou un jour de match ?

Je la passe de la manière suivante : maison - centre d’entraînement - maison. Ou maison – mise au vert – match – maison. Là par exemple nous sommes à Londres, parce que nous jouons Fulham demain (samedi dernier, Ndlr). A la maison, je passe du temps avec ma petite famille, car ce sont des moments tellement rares pendant la saison, tellement on enchaine les matches. Mais suis à fond dans les jeux vidéo et les chaines de sport, surtout de foot.

Dans quel dispositif tu te sens le mieux ?

C’est dans un dispositif dans lequel j’ai le ballon (rires), ah Erico toi même tu sais j’aime avoir le ballon. Mais j’ai une préférence pour le 4-2-4.

Qu’est-ce que ça te fait de jouer dans le même club que Kolo, ton frère et en sélection également ?

Ce n’est pas donné. On va dire que c’est un gros rêve qui se réalise pour moi. Quand j’étais en Belgique, en 2002, il m’a dit qu’on allait un jour jouer ensemble. Et aujourd’hui, ça s’est fait. Comme quoi, il faut croire en ses rêves.

Est-ce qu’il vous arrive de vous disputer entre grand frère et petit frère, sur le terrain ?
Ouii ! bien sûr !! Des fois s’il faut se déchirer, on se déchire. Mais c’est pour la bonne cause, pour la gagne. Tout ça dans le respect, car c’est mon doyen tout de même (rires).

Dis-moi. Yaya, quand vous êtes au pays, on voit tes coéquipiers de la sélection. Toi, non. Tu disparais d’Abidjan ou quoi ?

J’aime beaucoup Abidjan, mais j’ai ma manière d’aimer Abidjan. Je rends visite à la famille, à des amis d’enfance avec qui je joue au foot. C’est top ce type d’ambiance !

Avec ton statut, tu arrives à jouer au foot avec tes amis en plein air au pays?

Avec la famille, les amis d’enfance, on aime à se retirer à Assinie pour s’éclater, taper dans le ballon. Pour le reste du temps, quand je viens à Abidjan, après les matchs c’est le repos. Trop de repos même, je dors seulement (rires). Ça me permet de recharger les batteries.

Est-ce que c’est parce que tu te reposes à Abidjan qu’on a l’impression que tu ne te défonces pas en sélection ?

Ce n’est pas que je ne me défonce pas en sélection. Mais l’habitude de jouer dans un environnement différent en Europe depuis plusieurs années fait que je n’ai pas forcément les mêmes reflexes ici. Au Félicia (stade Felix Houphouet Boigny), on ne peut pas jouer en une-deux, faire circuler le ballon, aller vite. L’état de la pelouse ne le permet pas. Quand on vient, c’est parce qu’on a l’amour du pays, des ivoiriens. C’est pour ça qu’on fait des sacrifices. Il y a plus de risque à venir jouer ici pour moins d’argent. Tu sais, on a une équipe constellée de stars. Et dans le jeu, tous les défenseurs qu’on rencontre en Afrique veulent démontrer qu’ils peuvent nous arrêter. Même s’ils doivent employer tous les moyens. Il faut que les gens arrêtent de penser que je ne me défonce pas en sélection. Quand je parlais de repos tout à l’heure, c’était juste pour dire que je préfère me reposer au lieu d’être en boite de nuit par exemple.

Lisez l’intégralité de l’interview dans le magazine LE MATCH disponible dans les librairies et kiosques à journaux

Par Erico Séry, envoyé spécial en Europe.
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