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Politique Publié le mercredi 3 octobre 2012 | Le Mandat

Bouaké / Identification des ex-combattants : L’association des démobilisés dénonce des cas de fraude

Diarrassouba Ibrahim, président national de l’association des démobilisés de Côte d’Ivoire (ADCI), a dénoncé, hier mardi 2 octobre 2012, lors d’un point de presse à leur siège, certaines pratiques dans l’opération d’identification des démobilisés, qui, selon lui, constituent une entrave à leur réinsertion dans le tissu socio-économique.

« Concernant la nouvelle identification des ex-combattants visant à connaitre l’effectif réel de nos camarades, nous avons marqué notre soutien pour son bon déroulement. Cependant, des pratiques douteuses que nous avons déplorées par le passé refont surface », a t-il indiqué. Des personnes de mauvaise foi prennent de l’argent à des jeunes gens pour les identifier et leur faire croire qu’ils intégreront les Forces républicaines de Côte d’Ivoire.

Cette pratique, selon lui, étoffe l’effectif des ex-combattants et rendant donc plus difficile leur prise en charge. Ce faisant, il a tenu à faire une mise en garde à l’endroit toutes ces personnes qui s’adonneraient à de telles pratiques. « C’est le lieu de rappeler à tous ceux qui s’adonnent à ces arnaques que des bases de données existent déjà et que l’identification actuelle ne vise qu’à les actualiser. Par conséquent, pour les nouveaux inscrits qui ne seront pas retenus, l’ADCI les met en garde contre tout acte de trouble à l’ordre public et tient leurs complices pour responsables.

Une plainte sera portée contre toute personne qui s’adonne à cette pratique », a prévenu le président de l’ADCI. Toutefois, il s’est dit optimiste quant à la réussite de l’opération. Vu que le chef de l’Etat s’en est impliqué en mettant en place l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR). Le relais de l’opération a été passé à l’institut national de la statistique pour la suite de ce processus après le programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC).

Avec un total de 5783 personnes identifiées dans l’ancienne région de la vallée du Bandama lors de la première phase, l’opération conduite par l’INS depuis le 23 août dernier a enregistré une forte croissance du nombre de pétitionnaires chiffrés aujourd’hui à environ 9965 dans la région de Gbèkè.

DH DE BRAZZA
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