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Art et Culture Publié le mardi 9 octobre 2012 | LG Infos

Conseil de gestion du Burida : Ambiance lourde dans la maison

© LG Infos Par DR
Photo d`illustration : Le siège du Bureau Ivoirien des droits d`auteur (BURIDA).
Créé, il y a quelques mois, à la suite de la dissolution du conseil d’administration du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), le conseil de gestion de ladite structure des artistes est encore très enrhumé en ce moment. Et ce fait est lié aux multitudes conflits qui couvaient au sein de cette structure et qui émergent désormais à petit feu. En fait, lorsque le ministre Bandama Maurice a fait débarquer Gadji et Barouan de la tête du Bureau, cette action n’avait pas été bien accueillie dans le milieu des artistes ivoiriens. Désormais, il y a ceux qui pensent que le ministre de la Culture, en prenant en main le dossier Burida allait utiliser une voie un peu plus souple pour régler cette affaire. C'est-à-dire aider le président des artistes de Côte d’Ivoire Gadji Celi et son équipe à finir leur mandat. Afin de créer un climat de confiance entre les artistes. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Par ailleurs, il y a des artistes au sein du cette structure qui doivent de l’argent au Burida, alors qu’ils siègent au comité de gestion. Ce qui n’est pas du goût de leurs confrères. «Que ceux qui ont emprunté de l’argent, le remboursent», martelait Tiken Jah Facoly, ex-membre du comité de gestion. Autre problème, c’est qu’au moment où des membres de ce Conseil s’activent pour le retour d’artistes exilés, d’autres rament à contre-courant. «J’estime, que par principe, qu'étant membre du Conseil de gestion du Burida, que mes collègues auraient dû m'avertir de ce qui se passait et se tramait. Mais, Personne ne l'a fait. Il y a trop de passion autour de cette affaire. Je ne vais pas courir le risque de faire venir Gadji Celi pour qu'il soit arrêté .J'ai voulu le faire venir pour le Femua. Des gens ont dit que j'ai voulu faire de la récupération. Mais non, ce n'est pas de la récupération. Dans ces conditions, je préfère qu'il reste à Paris, parce que je ne vais pas être la source de ses ennuis», avait révélé Asalfo, lors des dernières éditions du Festival des musiques urbaines d’Anomabo (Femua). Ces propos, le nouvel ambassadeur de la paix pour le compte de l’Unesco les a réitérés vendredi dernier, lors sa rencontre avec les journalistes. «Au moment où j’ai voulu faire venir Gadji, des gens au conseil de gestion du Burida ont annoncé sur les antennes des poursuites contre lui. Un Conseil de gestion auquel je n’ai jamais participé puisque avant ma nomination en son sein, je n’ai pas été consulté. Donc vous voyez comment ma présence dans ce conseil allait gêner». Cette déclaration dévoile de fait le malaise qui règne au sein du comité de gestion du Burida et met en doute sa crédibilité vis-à-vis de l’opinion. Face à ces déclarations et démissions en cascade on se demande si ce comité va continuer sa mission d’autant plus qu’il n’a pas l’onction des artistes de Côte d’Ivoire.
Renaud Djatchi (renauddjatchi@yahoo.fr)
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