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Sport Publié le lundi 15 octobre 2012 | Le Mandat

Eliminatoires Can 2013 : ‘’Bravo aux supporters ivoiriens’’

© Le Mandat Par Liz Paba
Football - Eliminatoires CAN 2013: Les Eléphants de Côte d`Ivoire battent les Lions de la Téranga du Sénégal (2-0)
Samedi 13 Octobre 2012.Stade Leopold Sedar Sengor de Dakar au Senegal. Les ivoiriens arrachent leur qualifications pour la CAN 2012 en Afrique du Sud en battant les Sénégalais sur le score de 2-0.
Face à une foule de supporters ‘’enragés’’ et ‘’assoiffés’’ de vengeance, les supporters ivoiriens, vêtus d’Orange et parés des couleurs nationales sont sortis massivement en répondant à l’appel des dirigeants de la FIF pour encourager leur équipe. Quand retentis l’abidjanaise dans le stade Léopold Sédar Senghor, construit en 1985, les Ivoiriens, le cœur sur la main entonnent fièrement leur hymne en faisant vibrer toute la capitale dakaroise. On comptait parmi les officiels ivoiriens, le ministre des sports et loisirs, Légré Phillipe, Mamadou Touré, le conseiller du président de république chargé des de la jeunesse et des sports, le général Kassaraté, Jacques Anouma, le président Bahi du Fc Lagoké. Et, dans ce tintamarre de chanson et sonorités des Sénégalais pour pousser leur équipe, les supporters ivoiriens ne se sont pas laisser faire. Nul doute que cette chaleur à ‘’la saveur abidjanaise’’ a contribué au succès des Ivoiriens. Face à une horde de supporters sénégalais estimée environ 60. 000, les 1000 Ivoiriens ont rivalisé d’ardeur et de vitalité pour encourager leur équipe. Hélas, après le deuxième but de Didier Drogba, les supporters ivoiriens ont été pris pour cible par certains supporters de l’équipe adverse.

L’hooliganisme des supporters sénégalais, panique des Ivoiriens
Jugé match à haut risque par la Fifa, le match retour des qualifications pour la Can 2013 aura tenu toutes sortes de péripéties. Dix Ivoiriens blessés, des morceaux de pierres partout sur la pelouse, des gradins en flamme, les grilles du stade détruits. Des scènes insoutenables, c’est à ce qu’on a assisté ce samedi après le deuxième but du capitaine des Eléphants Didier Drogba. Les choses ont donc très vite dégénéré. Excités, les supporters Sénégalais ont commencé à bruler les cartons dans le stade. Dès que le feu a été mis dans l’une des tribunes, les autres tribunes ont commencé à suivre. Il y avait du feu partout. Les sénégalais ont détruit tout sur leur passage. Par conséquent les Ivoiriens n’étaient plus les bienvenus dans les gradins. Comment sortir du stade s’en être lynché par des Sénégalais, en colère contre leur équipe, leur dirigeant et bien évident contre les Eléphants, leur bourreau? C’est à cette question que les Ivoiriens pris en tenaille semblaient se poser. Malheureusement, le pire arriva. Horrible était la scène. On voyait des supporters ivoiriens trouvés refuge sur l’aire de jeu. Et comment arrivaient-ils à descendre dans le stade ? Entre l’estrade de la clôture et la pelouse de jeu, la distance équivaut 2 mètres. Les Ivoiriens étaient donc tenus de franchir ladite hauteur pour échapper à la furie des Sénégalais. Ce qui est sûre, beaucoup d’Ivoiriens se sont fracturés des membres. Pour permettre une meilleure lisibilité de la situation des Ivoiriens afin de les protéger, les services de sécurité ont jugé bon de les installer sur l’aire de jeu, car, la couleur orange était devenue à cet instant précis dangereuse pour toute personne dont la tenue étalais clairement ladite couleur.

La FiF et Sidy doivent apporter leur expertise à la Fédération sénégalaise
S’il y a un domaine où la Côte d’Ivoire excelle depuis des lustres, c’est bel et bien l’organisation des rendez-vous footballistiques. On a encore en mémoire la finale perdue, de 1995, à la ligue des champions. L’Asec avait perdu face à Orlando Pirates au stade Félix Houphouët-Boigny, malgré cette défaite, les Ivoiriens sont restés dignes. Egalement, le match perdu face au Cameroun au ‘’Félicia’’ en phase éliminatoire de la coupe d’Afrique et du mondial de 2006. Eto’o Fils avait endormi le pays à 19 heures. Les Ivoiriens ont certes perdu tous ces matchs, mais n’ont pas commis de dégâts et sont rentrés dignement à la maison. Bravo les Ivoiriens… comme le disait le sage de Yamoussoukro, ‘’la paix n’est pas un vain mot, mais, c’est un comportement’’. Par contre, les dirigeants sénégalais, s’il faut le dire, ont joué de laxisme et de fébrilité pour un match jugé à haut risque par les spécialistes. Au stade LSS, l’accessibilité était très aisée. Aucun check-point pour jauger de l’affluence des spectateurs de ce qu’ils transportent comme objets dangereux. A contrario, au stade FHB, déjà au niveau du palais de justice, on se heurte au premier pont de sécurité. La Fif, consciente de la flexibilité d’un match, ne badine pas avec les moyens de sécurité. Le président Sidy Diallo et son équipe se sont toujours illustrés de la meilleure manière en inculquant aux sportifs ivoiriens une communication efficiente et efficace avant toutes les rencontres. Et ce, pour s’assurer que le public ivoirien vienne supporter leur équipe et quelque soit le score du match, se retourne sans incident, car après tout, le football est un jeu. C’est une autre victoire pour Sidy Diallo, parce que malgré les critiques exacerbés contre lui et son sélectionneur, en aucun moment, le spécialiste qu’il est du football n’a fléchi. Les sceptiques et les détracteurs sont donc servis.
M.G
(Envoyé spécial)
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