Après avoir pris la présidence du Conseil de gestion du Centre d’éducation à distance (Ced), le Sngrc veut redorer le blason de cet outil.
Au cours de ces dernières années, le cycle de formation continue de l’administration publique s’est affaissé comme château de cartes. Selon Méité Sindou, le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc), le secteur privé et même les médias ne sont pas épargnés par cette dégringolade. «Un des défis majeurs du programme présidentiel, c’est de rebâtir les compétences, de faire du renforcement des capacités une remise à niveau des compétences ivoiriennes», a-t-il indiqué hier à la Riviera. C’était lors de la visite du site qui abrite le siège du Centre d’éducation à distance de Côte d’Ivoire (Ced-CI). Pour le Sngrc, le relèvement de ce «défi majeur» passe par le Ced. «C’est un outil stratégique de ce point de vue, dit-il, pour capter l’expertise extérieure, mutualiser l’expertise intérieure afin d’accompagner les formations dans l’administration publique, le secteur privé, la société civile et les médias». En effet, créé en 2000, le Ced est chargé de faire de la formation continue sur la base des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Pour son directeur général, Ouattara Ouanélélé, cet outil permet de faire une économie en termes financier dans le cadre de la formation. Comment ? C’est simple : «Si vous voulez faire de la formation à un certain niveau, vous êtes obligé de vous déplacer pour aller à l’étranger. Avec le Ced, et surtout les moyens de communication dont il dispose, vous pouvez vous former à moindre coût sans avoir besoin de vous déplacer». Si cet exemple ne suffit pas à éclairer les lanternes, M. Ouattara précise : «L’argent qu’une personne dépense pour se former à l’étranger peut servir à former cinq à dix intéressés sur place. Il suffit de se rendre au Ced». Cependant, le Ced ne carbure pas à cent pour cent de ses capacités. Miné par des problèmes financiers, il doit trouver du liquide pour achever son siège futuriste qui sort de terre sur la route de Bingerville. Un joyau architectural qui coûte la rondelette de 977.755.684 FCFA. Alors que l’ouvrage devrait être livré en septembre 2012, on n’en est qu’à l’étape du bardage, de l’aménagement extérieur…Avec sa construction, ce sont des milliers d’étudiants, d’agents de la Fonction publique, du secteur privé soucieux de poursuivre leurs études en Tic qui vont se frotter les mains. Appelé au secours de cet outil stratégique, Méité Sindou s’est d’abord imprégné des réalités du centre en sa qualité de président du Conseil de gestion du Ced. Une réunion a eu lieu à l’Ecole normale d’administration (Ena) où siège pour l’instant le Ced. Objectif : écouter le rapport d’activités 2010-2011 du centre avec un catalogue de difficultés qui plombe son bon fonctionnement. Le Conseil de gestion a fait des recommandations pour appuyer cet établissement de formation. Il compte faire un plaidoyer auprès de leur tutelle, le Premier ministre, afin qu’il vole au secours du Ced. Au moment où Gnamien Konan, le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative parle d’une administration moderne, et pendant que le gouvernement instaure l’e-gouv, pour le Sngrc, il faut donner une place de choix au Ced. «Il est impératif que ce bâtiment soit terminé pour les besoins de formation de l’administration publique. Il n’y a pas de développement s’il n’y a pas des hommes bien formés», a insisté Méité Sindou sur le site.
Raphaël Tanoh
Au cours de ces dernières années, le cycle de formation continue de l’administration publique s’est affaissé comme château de cartes. Selon Méité Sindou, le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc), le secteur privé et même les médias ne sont pas épargnés par cette dégringolade. «Un des défis majeurs du programme présidentiel, c’est de rebâtir les compétences, de faire du renforcement des capacités une remise à niveau des compétences ivoiriennes», a-t-il indiqué hier à la Riviera. C’était lors de la visite du site qui abrite le siège du Centre d’éducation à distance de Côte d’Ivoire (Ced-CI). Pour le Sngrc, le relèvement de ce «défi majeur» passe par le Ced. «C’est un outil stratégique de ce point de vue, dit-il, pour capter l’expertise extérieure, mutualiser l’expertise intérieure afin d’accompagner les formations dans l’administration publique, le secteur privé, la société civile et les médias». En effet, créé en 2000, le Ced est chargé de faire de la formation continue sur la base des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Pour son directeur général, Ouattara Ouanélélé, cet outil permet de faire une économie en termes financier dans le cadre de la formation. Comment ? C’est simple : «Si vous voulez faire de la formation à un certain niveau, vous êtes obligé de vous déplacer pour aller à l’étranger. Avec le Ced, et surtout les moyens de communication dont il dispose, vous pouvez vous former à moindre coût sans avoir besoin de vous déplacer». Si cet exemple ne suffit pas à éclairer les lanternes, M. Ouattara précise : «L’argent qu’une personne dépense pour se former à l’étranger peut servir à former cinq à dix intéressés sur place. Il suffit de se rendre au Ced». Cependant, le Ced ne carbure pas à cent pour cent de ses capacités. Miné par des problèmes financiers, il doit trouver du liquide pour achever son siège futuriste qui sort de terre sur la route de Bingerville. Un joyau architectural qui coûte la rondelette de 977.755.684 FCFA. Alors que l’ouvrage devrait être livré en septembre 2012, on n’en est qu’à l’étape du bardage, de l’aménagement extérieur…Avec sa construction, ce sont des milliers d’étudiants, d’agents de la Fonction publique, du secteur privé soucieux de poursuivre leurs études en Tic qui vont se frotter les mains. Appelé au secours de cet outil stratégique, Méité Sindou s’est d’abord imprégné des réalités du centre en sa qualité de président du Conseil de gestion du Ced. Une réunion a eu lieu à l’Ecole normale d’administration (Ena) où siège pour l’instant le Ced. Objectif : écouter le rapport d’activités 2010-2011 du centre avec un catalogue de difficultés qui plombe son bon fonctionnement. Le Conseil de gestion a fait des recommandations pour appuyer cet établissement de formation. Il compte faire un plaidoyer auprès de leur tutelle, le Premier ministre, afin qu’il vole au secours du Ced. Au moment où Gnamien Konan, le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative parle d’une administration moderne, et pendant que le gouvernement instaure l’e-gouv, pour le Sngrc, il faut donner une place de choix au Ced. «Il est impératif que ce bâtiment soit terminé pour les besoins de formation de l’administration publique. Il n’y a pas de développement s’il n’y a pas des hommes bien formés», a insisté Méité Sindou sur le site.
Raphaël Tanoh