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Politique Publié le jeudi 25 octobre 2012 | AIP

Le chef de l`ONUCI salue la relance du dialogue politique

© AIP Par DR
Yamoussoukro: le Président Ouattara a ouvert la 52e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples
Mardi 9 octobre 2012. Yamoussoukro. Le Président Alassane Ouattara ouvre la 52e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Photo: le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d`Ivoire, M. Bert Koenders
Abidjan -Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, salue la relance du dialogue politique entre le gouvernement et des partis d’opposition.

Lors d’un point de presse hebdomadaire, jeudi, la porte-parole de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Mme Sylvie van den Wildenberg, s’est félicitée, au nom du Représentant spécial de la rencontre du premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou avec les partis d’opposition, ainsi que celle initiée par le président de la République, Alassane Ouattara, avec les populations des régions du Guémon et du Cavally.


Ces rencontres, selon Mme van den Wildenberg, ont permis un dialogue franc sur les questions qui sont à la base des fractures qui demeurent dans la société ivoirienne et pour le règlement desquelles le président de la République a réitéré son engagement à ne ménager aucun effort.


Il s’agit entre autres des questions liées à la réconciliation, au foncier, à la sécurité et aux chantiers importants de la réforme du secteur de la sécurité (SSR).

Il s’agit aussi du "processus national de désarmement, démobilisation et réintégration des ex combattants (DDR), de l’Etat de droit, mais aussi des questions liées au retour et à la réintégration des réfugiés et déplacés, ainsi que de la reconstruction et du développement", a ajouté la porte-parole de l’ONUCI.


Auparavant, Mme van den Wildenberg a fait le point des activités du Représentant spécial, portant essentiellement sur ses rencontres avec le président de la Commission européenne, José Manuel Baroso, en visite en Côte d’Ivoire, et avec plusieurs délégations de partis politiques et mouvements associés, notamment le Front populaire ivoirien (FPI), la jeunesse du Rassemblement des républicains (JRDR) et la jeunesse du FPI (JFPI).

Ces rencontres, a-t-elle expliqué, interviennent dans le cadre des rencontres régulières que le Représentant spécial tient avec les différents acteurs politiques impliqués dans le processus de résolution de la crise en Côte d’Ivoire.

"Elles visent à faciliter la relance du dialogue républicain inclusif, lequel est partie intégrante du processus de réconciliation nationale qu’appuie l’ONUCI conformément au mandat qui lui est conféré par le Conseil de sécurité des Nations Unies", a expliqué la porte-parole.

Elle a par ailleurs annoncé, en ce qui concerne la situation sécuritaire dans le pays, des "patrouilles terrestres et aériennes avec leurs homologues des FRCI, afin de dissuader toute menace et velléité d’utilisation de la violence à des fins de déstabilisation.

Intervenant sur l’appui de la Mission aux institutions de l’Etat de droit, la porte-parole a indiqué que l’ONUCI continuait d’apporter son soutien à la justice ivoirienne, au niveau technique et logistique, dans le cadre de plusieurs enquêtes en cours, y compris l’enquête ouverte par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Man, suite à la découverte, le 11 octobre, dans un puits, de six corps sans vie dont l'autopsie diligentée par les autorités compétentes apportera des indications sur les circonstances de ces morts.

"L’ONUCI continuera à n’épargner aucun effort en vue d’appuyer la recherche de la vérité dans les limites de son mandat et dans le respect de la loi ivoirienne et des prérogatives des autorités et juges ivoiriens", a assuré Mme van den Wildenberg, annonçant le lancement de deux mandats d’arrêt par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Man contre deux éléments des FRCI, accusés d’être impliqués dans la mort de ces six personnes dont les corps avaient été retrouvés, le 11 octobre, à Duékoué.

La crise postélectorale survenue aux lendemains du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 a fait officiellement 3.000 morts, de nombreux blessés et des milliers de personnes déplacées et réfugiés.
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