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Politique Publié le lundi 5 novembre 2012 | Xinhua

Côte d`Ivoire: la star du reggae Alpha Blondy plaide pour la libération des détenus pro-Gbagbo

© Xinhua Par Emma
Caravane de la réconciliation : Alpha Blondy reçu par le premier ministre Guillaume Soro
Jeudi 11 Août 2011. Abidjan. Primature, au Plateau. Le premier ministre Guillaume Soro accorde une audience a la star internationale de la musique reggae, Alpha Blondy, dans le cadre des préparatifs de la "Caravane de la réconciliation" qui sillonnera les principales villes du pays
La star du reggae ivoirien, Alpha Blondy, demande la libération des détenus pro-Gbagbo non poursuivis pour des crimes de sang pour "apaiser le coeur des Ivoiriens" et favoriser la réconciliation en Côte d'Ivoire après la meurtrière crise post-électorale de 2010.

"Je demande à mon grand frère Alassane Ouattara (chef de l'État) de poser un geste pour apaiser les coeurs des Ivoiriens, pour ce faire, il doit libérer les partisans de Laurent Gbagbo qui ne sont pas poursuivis de crimes de sang et qui sont détenus dans les prisons", a appelé samedi Alpha Blondy faisant le bilan d'une caravane de sensibilisation sur la paix et la réconciliation initiée par le gouvernement avec de nombreux artistes ivoiriens.

La caravane a connu son apothéose samedi à Abidjan après avoir parcouru plusieurs grandes villes de l'intérieur du pays.

La star du reggae qui s'est dit satisfait du déroulement de la caravane assure qu'il n'y a "pas de problèmes entre les populations".

"Il revient aux politiciens de se parler et de trouver des solutions entre eux", a-t-il dit estimant que "la réconciliation doit se faire entre les politiciens".

Alpha Blondy a appelé le gouvernement à oeuvrer pour le dialogue avec l'opposition majoritaire favorable à l'ex-président Laurent Gbagbo afin d'instaurer la paix en Côte d'Ivoire.

"Je demande au grand frère (le président Ouattara) humblement de faire un geste en libérant les pro-Gbagbo", a-t-il encore plaidé.

Près d'une centaine de hauts responsables militaires et politiques de l'ancien régime dont l'épouse de Laurent Gbagbo, ainsi que des militants de son parti sont en détention dans des prisons en Côte d'Ivoire et poursuivis pour divers crimes commis pendant la crise post-électorale dont des "crimes de sang" des " crimes économiques" et des "atteintes à la sûreté de l'Etat".

La crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara a fait au moins 3 000 morts officiellement.

Arrêté le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo a été transféré à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI) où il attend d'être jugé en tant que "co-auteur indirect" de "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité".
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