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Politique Publié le lundi 5 novembre 2012 | Le Mandat

Deux ministres répondent à Amnesty International : “Il n’y a pas de prisonniers torturés en Côte d’Ivoire”

© Le Mandat Par MDHLP
Le Ministre Gnénéma Mamadou Coulibaly fait le point des Droits de l’Homme devant la Commission Africaine.
Jeudi 11 octobre 2012 - 52ème session de la commission des droits de l`homme ( Yakro) : Le Ministre Gnénéma Mamadou Coulibaly fait le point des Droits de l’Homme devant la Commission Africaine.
Gnénéma Coulibaly des Droits de l’Homme et Paul Koffi Koffi, délégué à la Défense, ont affirmé le samedi 3 novembre, lors d’une conférence à Abidjan n’avoir constaté « aucun cas de torture » sur les cinq sites d’Abidjan, incriminés par l’Ong Amnesty International. MM. Coulibaly Gnénéma et Paul Koffi Koffi ont affirmé avoir visité le camp commando d’Abobo, celui du Génie militaire d’Adjamé, et dans la commune de Yopougon, ceux du Nouveau Quartier, de la Brigade anti émeute (BAE) et la Brigade de gendarmerie de Toit Rouge. «Si vous avez coutume de torturer des gens, on ne peut pas aller trouver des (détenus) chez vous sans qu’il n’y ait au moins un qui ait été torturé. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés à l’improviste », a affirmé le ministre des Droits de l’Homme, lors d’une conférence de presse au ministère de la Défense à Abidjan. Au camp d'Adjamé, «nous n’avons rien constaté », « nous n’y avons trouvé que trois personnes (2 militaires punis pour avoir racketté un minicar et 1 autre venu de Daloa pour atteinte à la sûreté de l’Etat) », et à Abobo, il n’y avait aucun détenu, a-t-il dit. A Yopougon, il a souligné avoir vu 11 prisonniers à la BAE, des détenus de droit commun à la Brigade de gendarmerie de Toit Rouge et avoir constaté que le camp militaire du Nouveau Quartier ne disposait pas de cellule de détention. « Avec eux (les détenus), nous avons échangé, personne ne nous a allégué avoir été torturée… nous n’avons trouvé nulle part des personnes dans des états piteux », a-t-il insisté. « Cela ne veut pas dire nécessairement que, ce qui a été relevé auparavant n’a jamais existé mais nous sommes allés pour constater mais nous n’avons rien vu », a-t-il poursuivi. Selon M. Coulibaly, Amnesty International est passé au camp du Génie militaire, qui sert de base pour la Police militaire mais « à cette époque, il n’y avait que 3 personnes » qui étaient en détention et qui n’avaient pas été torturées. « Plus de 200 personnes, dont des membres du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, ont été arbitrairement détenues et torturées et beaucoup croupissent toujours derrière les barreaux », a rapporté Amnesty International, dans son communiqué publié le 26 octobre dernier. Puisque les faits dénoncés par Amnesty International remontent en août et septembre 2012, le ministre des Droits de l’Homme a affirmé que le gouvernement diligentera une enquête quand l’Ong lui aura transmis le rapport avec « plus de précisions sur les identités et sur les endroits qui sont incriminés » . Le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a mis en garde tous les militaires "indélicats" contre le racket. Il a demandé aux soldats de se soustraire de la pratique du racket qui selon lui n`honore pas la corporation. « Les militaires doivent s’atteler au respect des consignes et se consacrer à leur mission de sécurisation des biens et des personnes », a souligné M. Koffi Koffi. Le racket et les tracasseries routières perpétrés par des éléments des forces de sécurité constituent des fléaux qui sont décriés depuis plusieurs années. Les autorités ivoiriennes ont ainsi pris la résolution de mener des actions d`envergure pour juguler le phénomène.

PATRICK N’GUESSAN et
Isabelle Ladji (stg)
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