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Politique Publié le lundi 12 novembre 2012 | Le Mandat

Sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali : Ouattara demande l’accélération des mesures

© Le Mandat Par DR
Abuja: les travaux de la Session extraordinaire de la Conference des chefs d’état et de gouvernement de la Cedeao sur le Mali et la Guinée-Bissau
Dimanche 11 novembre 2012. Abuja (Nigeria). Le chef de l`Etat ivoirien et Président en exercice de la Cedeao, SEM Alassane Ouattara préside les travaux de la Session extraordinaire de la Conference des chefs d’état et de gouvernement de la Cedeao sur le Mali et la Guinée-Bissau
Un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO s’est tenu le dimanche 11 novembre à Abuja. Le Président de la République, Alassane Ouattara, par ailleurs, président en exercice de la CEDEAO était accompagné par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Daniel Kablan Duncan, les Ministres Ally Coulibaly de l’Intégration Africaine et Paul Koffi Koffi, chargé de la Défense. A l’ouverture de la réunion, le président Alassane Ouattara, a demandé une intensification des efforts pour parvenir à une solution négociée qui pourrait permettre une intervention militaire mieux ciblée pour frapper les « terroristes ». «Nous devons accélérer la résolution de la crise au Mali et au Sahel. J’en appelle donc à chaque partie afin qu’elles fassent preuve d’ouverture et qu’elles placent le futur et les intérêts du Mali dans les valeurs et dans la perception des atouts d’une société moderne et démocratique. La marche vers une solution politique négociée nous permettra de poursuivre une action militaire apaisée et de mieux identifier les cibles et les éléments terroristes à combattre. », a-t-il déclaré. Le nord du Mali est occupé depuis plus de sept mois par des groupes islamistes armés. Le projet que doivent valider les dirigeants africains, finalisé le vendredi 8 novembre à Abuja par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit le déploiement d'une force de 5.500 soldats qui incluraient des ressortissants de pays africains hors CEDEAO, selon une source au sein de l'organisation. De son côté, le président du Nigéria, Goodluck Jonathan a affirmé que l'option militaire contre les islamistes armés était nécessaire au Mali pour éviter des « conséquences dommageables » pour l'ensemble de l'Afrique. «Cette intervention s'appuiera sur une résolution de l'ONU (...) pour chasser les rebelles et les anarchistes qui ont transformé le nord du pays en une zone de non-droit. Nous devons le faire pour éviter des conséquences dommageables, non seulement pour le Mali mais pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique tout entière », a-t-il déclaré.
PATRICK N’GUESSAN
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