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Sport Publié le mardi 13 novembre 2012 | Nord-Sud

Sport/Arsène Hobou (ex-international) :“Je regrette…”

Hors des stades, l’ex-latéral gauche de l’Africa Sports, de l’Asec mimosas et des Eléphants, Arsène Hobou est timide. Cet homme fort de la génération 92, qui vient de fêter ses 45 piges, regrette de n’avoir pas connu une carrière professionnelle.


Bientôt treize années que vous êtes à la retraite…
Oui, les années passent vite. J’ai effectivement mis un terme à ma carrière en 2000. Aujourd’hui, je vis à Londres et je suis loin des affaires du football. J’ai réorganisé ma vie.

Que voulez-vous dire ?
Je n’ai plus de contact avec le football. J’ai donné une nouvelle orientation à ma vie.

Il se raconte que vous êtes devenu pasteur… Vrai ou faux ?
Faux ! Je ne suis pas devenu pasteur mais je fréquente les églises.

Que faites-vous exactement à Londres ?
Cela n’intéresse pas les Ivoiriens. C’est ma vie privée (rires).

Nous insistons…
Laissez tomber.

Beaucoup de vos anciens coéquipiers tels qu’Aka Kouamé, Alain Gouaméné ou encore Amani Yao sont devenus entraîneurs. Cela ne vous donne-t-il pas des idées ?
(Rires) Je suis content pour eux. Je suis très occupé en ce moment à cause de mon travail mais j’y pense. A ce sujet, je compte suivre des cours à Londres pour me former.

Quel bilan faites-vous de votre carrière ?
Je suis satisfait de l’ensemble de ma carrière. J’ai remporté tous les trophées possibles. Que demander de plus ?

Ne regrettez-vous pas de n’avoir pas pu évoluer en professionnel ?
Je regrette mais je ne me plains pas aussi de ce que j’ai connu dans ma carrière. C’est la vie…

Selon vous, qu’est-ce qui n’a pas favorisé votre départ vers un club professionnel ?
C’est difficile… Tout joueur aspire à évoluer en professionnel. Mais le facteur chance joue et dans mon cas, on peut dire que je n’en ai pas beaucoup eu.
Quel est votre plus beau souvenir?
Incontestablement, la Coupe d’Afrique des nations 1992 au Sénégal. Jusqu’à ce jour, c’est l’unique CAN remportée par la Côte d’Ivoire.

Votre plus mauvais souvenir ?
Quand j’y pense, j’ai encore mal au cœur… 1986, finale de la Coupe d’Afri­que des clubs champions contre le Zamalek d’Egypte. Nous avons laissé échapper le trophée au Stade Félix Houphouet- Boigny. La tristesse était trop forte.

Vous aviez la réputation d’être dur sur l’homme. Comment cela a commencé?
Vous savez, à l’époque, la concurrence était telle qu’il fallait se faire respecter dans nos clubs. Aussi bien à l’Africa qu’à l’Asec, elle était rude. En plus, sur un terrain de football, je ne savais pas tricher.

Avez-vous des nouvelles du football ivoirien?
Pour être franc avec vous, je dirais non. Je suis vraiment très loin de ça…

Vous avez eu la chance de jouer aussi bien à l’Africa qu’à l’Asec. Lequel de ces deux clubs vous a le plus marqué ?
Les deux. Ce sont deux grands clubs populaires. Dans ces clubs, on hait la défaite et je me suis senti très bien aussi bien à l’Africa qu’à l’Asec.

Pensez-vous pouvoir jouer un rôle dans le football ivoirien, un jour ?
Bien sûr. J’y pense. Mais je ne veux pas précipiter les choses.

La CAN 2013, c’est bientôt. Que pensez-vous de la poule des Eléphants ?
Rappelez-moi les adversaires des Eléphants s’il vous plaît…

Le Togo, l’Algérie et la Tunisie. Les craignez-vous ?
Ce ne sera pas facile car tout le monde va faire attention à la Côte d’Ivoire. Mais je suis certain que les Eléphants sortiront de cette poule. Ils sont d’ailleurs favoris dans cette compétition et doivent le prouver.


Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yameogo
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