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Politique Publié le mercredi 14 novembre 2012 | Le Patriote

Crimes postélectoraux : Simone Gbagbo cuisiné pendant de longues heures, hier

© Le Patriote
Simone Gbagbo lors d`un rassemblement au Palais de la Culture d`Abidjan, où 5.000 pro-Gbagbo Ivoiriens se sont rassemblés pour prier pour la victoire et la paix
La journée d’hier n’a pas été de tout repos pour l’ex-Première dame. Simone Gbagbo a été auditionnée hier à Odienné par le juge d’instruction, Mamadou Koné. Secret d’instruction oblige, rien n’a filtré de la rencontre entre l’ancienne députée d’Abobo et le juge Mamadou Koné, qui conduisait les échanges qui ont duré plus de huit heures. Vu le temps qu’a duré l’audition, il est fort probable que les échanges ont été houleux. Mme Gbagbo devait être entendu le lundi. Mais le juge Mamadou Koné et son équipe n’ont pu arriver à temps le dimanche dernier. C’est le lundi dernier qu’ils ont pu regagner la ville d’Odienné située à plus de 800 kms d’Abidjan. L’audition s’est poursuivie en début de soirée. Elle doit en principe continuer ce matin. Simone Gbagbo est en détention à Odienné depuis le mois de mai. Elle est inculpée pour génocide, crimes de sang, atteinte à la sureté de l’Etat et crimes économiques. Après Odienné, le juge Mamadou Koné et son équipe sont attendus aujourd’hui à Katiola où ils procéderont à l’audition Mme Bro-Grébé, présidente des femmes patriotes sous Laurent Gbagbo. Interrogés hier par la presse, l’un des avocats de Simone Gbagbo, Me Clédor Ly, a argué qu’aucune information judiciaire n’a été ouverte contre sa cliente. Régulièrement, certains journaux proches de l’opposition font état de maltraitance au sujet de l’ex-Première dame. Le commandant Coulibaly Ousmane, nouveau préfet de San Pedro, qui avait la charge de la sécurité de l’ancienne présidente du groupe parlementaire du FPI, a trouvé ridicules ces accusations. « Pour ma part, je dis merci à tous ceux tiennent de telles accusations. Mais je n’ai rien à me reprocher », s’est-il contenté de dire. Mais il est clair que de telles affabulations relèvent de la pure propagande. De sources proches du dossier, les juges ont décidé d’accélérer la procédure, comme l’a souhaité le président de la République lors de la rencontre avec les populations du Guémon et du Cavally en octobre dernier, pour que les procès puissent s’ouvrir avant la fin de l’année.
JCC
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