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Politique Publié le mercredi 14 novembre 2012 | Le Patriote

Comment la CPI déjoue les pièges de la défense

© Le Patriote Par DR
Justice Internationale : Cour Penal Internationale (CPI)
Mardi 30 octobre 2012. Haye. Photo : Gilles Dutertre
A malin, malin et demi, dit l’adage. La bataille juridique entre le procureur de la Cour pénale internationale et la défense de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo est ainsi parfaitement caricaturée. En effet, pour piéger la cour et l’amener à la faute, l’équipe de Me Altit Emmanuel a misé sur deux tableaux. Primo : le collège d’avocats chargé de la défense de l’ancien président a tablé sur les requêtes et autres recours dans l’espérance d’obtenir un vice de procédure au cas où la CPI exprimerait une exaspération et refuserait de céder aux nombreuses requêtes. Avec une procédure de forme viciée, les débats de fonds n’avaient plus de chance d’aboutir à l’encontre de l’ancien homme fort d’Abidjan. Manque de pot pour les défenseurs de Laurent Gbagbo. Car, devant les gesticulations, notamment sur la requête de liberté provisoire, d’examen de l’Etat de santé du suspect, de l’octroie de moyens additionnels pour mieux préparer la défense et autres recours, la Cour pénale internationale n’a pas tremblé. Au parfum des visées de la défense, elle a donné droit à toutes les demandes. Et à chaque fois, elle s’est réunie en audience pour les examiner avant de rendre une décision. Le second objectif de la multiplication des requêtes et recours est de toute évidence la volonté manifeste de la défense de gagner du temps dans l’optique qu’un arrangement politique viendra sauver leur client. C’est alors qu’on a sorti dans les officines de manipulation de la refondation, la phrase suivante : «Sans Gbagbo, la réconciliation en Côte d’Ivoire est vaine». Une manière sournoise de demander un arrangement politique pour la libération de Laurent Gbagbo. Là encore l’échec est au rendez-vous. Parce que la cour pénale internationale ne saurait s’accommoder de la politique. Laurent Gbagbo est poursuivi par la justice internationale non pas pour sa lutte politique, mais pour les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre que son régime a commis en Côte d’Ivoire pendant qu’il était aux affaires sur les bords de la lagune Ebrié. Le terrain judiciaire est bien différent de celui de la politique. Malheureusement, les refondateurs ne vivent et ne respirent que de la politique et voient la politique partout. Ils l’apprendront à leurs dépens certainement. Car la CPI a dépassé le cap de la forme et s’attèle à rentrer dans le fond par la fixation très bientôt de la date de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo.
Lacina Ouattara

Maintien de Laurent Gbagbo en détention
Le porte-parole de CPI explique la décision
Après la décision de la chambre préliminaire 1 de la CPI de maintenir l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en détention, le porte-parole de la Cour Pénale internationale, Fadi El Abdallah, était hier sur les ondes de la radio onusienne en Côte d’Ivoire pour expliquer les raisons qui ont motivé ce jugement.

Question : Comment expliquer la décision de la CPI concernant le maintien en détention de Laurent Gbagbo?
Fadi El abdallâh : La chambre préliminaire 1 a vérifié s’il y a eu un changement de circonstances entre sa décision de juin dernier et la période actuelle, qui justifie la mise en liberté provisoire de M. Laurent Gbagbo dans l’attente des audiences. Et la chambre a considéré qu’il n’y a pas eu de changement de circonstances qui pourrait avoir un impact sur sa décision. Donc elle continue de considérer que la détention de M. Gbagbo est nécessaire pour garantir sa présence au procès, qu’il ne mettra pas en danger les enquêtes, la procédure et qu’il ne sera pas impliqué dans des crimes qui relèveraient de la compétence de la Cour. Essentiellement, le fait que les circonstances n’ont pas changé, la décision qui a été prise en juin dernier, continue d’avoir un fondement.

Q : De combien de temps dispose la défense de Laurent Gbagbo pour faire appel de cette décision?
FEA : En principe, il y a un délai de 5 jours pour que la défense puisse présenter une requête aux fins de faire appel

Q : Finalement, est-ce qu’on a une idée de la date de l’audience de la confirmation des charges?
FEA : La chambre avait considéré que M. Gbagbo est apte à participer à la procédure et donc elle a demandé à la défense et au greffe de préparer les meilleures conditions de la participation de M. Gbagbo à la procédure. Ainsi, la chambre va très prochainement rendre une décision sur la date de l’audience de la confirmation des charges.
Propos recueillis sur ONUCI-Fm par Lacina Ouattara


Lancement du Plan 2012-2015 d’élimination de la transmission mère-enfant / Dominique Ouattara :
“De nos jours, aucun enfant ne doit naître avec le VIH/SIDA”
La Première Dame, Mme Dominique Ouattara a présidé, hier, à la CRRAE-UMOA, la cérémonie de lancement du Plan National 2012-2015 de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA. Cette cérémonie qui marque un tournant définitif dans la lutte contre le VIH/SIDA chez la mère et l’enfant, est sans conteste une avancée significative. C’est donc à juste titre que Mme Dominique Ouattara a tenu à marquer son soutien à cette cérémonie quand on connait son engagement pour la cause du couple mère-enfant. L’occasion était donc belle pour la First Lady de partager, sur cette tribune, son message d’espérance pour un monde où les enfants vivront sans le VIH. « Nous savons à présent, qu’il est possible d’éviter la contamination du VIH de la mère à l’enfant et c’est tout le sens de la cérémonie de ce jour. Nous avons le pouvoir d’enrayer la propagation du VIH, en prévenant ce mode de contamination inacceptable. De nos jours, aucun enfant ne doit naître avec le VIH/SIDA », a-t-elle confessé. Aussi, pour Mme Dominique Ouattara, les moyens existent désormais pour éviter l’infection des nouveaux par des parents porteurs du virus. «Les moyens existent, comme en témoignent les stratégies proposées par ce plan et nous ne devons ménager aucun effort pour les rendre disponibles dans nos sociétés et nos communautés », a-t-elle révélé. Profitant de cette occasion, elle a lancé un appel à l’endroit des sages-femmes pour une meilleure prise en charge médicale du couple mère-enfant pendant la phase cruciale de la grossesse. «Vous pouvez changer le cours de l’épidémie en protégeant les nouveaux nés de l’infection au VIH. Je voudrais compter sur chacune de vous pour une génération sans SIDA en Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué à l’endroit des sages-femmes. Pour le Pr N’DriYoman Thérèse, Ministre de la Santé et de la lutte contre le VIH/SIDA, la cérémonie de lancement du Plan d’élimination de la Transmission Mère-Enfant (e-TME) revêt un caractère historique, en ce sens qu’il est désormais possible d’assister médicalement la mère afin qu’elle ne transmet pas le virus à son enfant. En outre, elle a remercié la Première Dame pour son engagement pour l’élimination du VIH/SIDA chez l’enfant et la mère. Christina de Brun, représentant d’UNICEF en Côte d’Ivoire, a plaidé, quant à elle, pour une décentralisation des services de santé et le renforcement des districts de santé. Non sans ajouter que le plan d’élimination constitue une étape stratégique vers l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA. Dr Ahoba Irma, chef de service du programme d’élimination de la Transmission Mère-Enfant, a présenté les grandes lignes du plan. Elle a indiqué que c’est en Juin 2011 que le plan a été lancé. Elle a indiqué que 450.000 personnes vivent avec le VIH. E.K
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