Abidjan - Le Conseil des ministres des pays membres de l’Autorité du bassin du Niger (ABN) s’est tenu vendredi dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, (Abidjan) en présence du premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
Cette rencontre fait suite à des travaux d’experts tenus dans la capitale économique sur les objectifs de l’institution sous-régionale qui sont, entre autres la préservation des ressources environnementales et la lutte contre la pauvreté.
Prenant part à cette cérémonie, en qualité de chef de file des partenaires financiers, Katrina Sharkey de la Banque mondiale a recommandé aux Etats membres de plancher sur l’état des lieux de la mise en œuvre du programme d’investissements de l’ABN.
Elle a surtout insisté sur l’approfondissement des réflexions sur les mesures palliatives à la vulnérabilité de la zone dans le domaine des risques environnementaux liés aux changements climatiques.
"Nous avons tous assisté, ces derniers mois, aux impacts des inondations catastrophiques qui ont fait suite une sécheresse exceptionnelle dans les régions du bassin", a rappelé le Coordonatrice des programmes Afrique de la Banque mondiale.
Pour Mme Sharkey, le véritable test du rôle de l’Autorité du bassin du Niger et de sa crédibilité est désormais la mise en œuvre opérationnelle et l’accompagnement des actions de terrain.
Ces actions menées soit par le Secrétariat exécutif de l’institution ou les pays membres seront "la démonstration que les projets, lorsqu’ils sont conçus dans un contexte régional et dans une vision consensuelle qui tient compte des enjeux sociaux et environnementaux, peuvent être conduits avec efficacité", a-t-elle souligné.
Pour le ministère nigérien de tutelle, toutes les équations ou solutions aux problèmes environnementaux dans le bassin du Niger étant trouvées, "il ne reste plus que les moyens financiers".
C’est pourquoi, il a lancé une fois de plus "un appel aux partenaires financiers à faire un peu plus d’efforts".
L’Autorité du bassin du Niger est une institution qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Tchad. Initialement dénommée "Commission du Fleuve Niger (CFN)", l’ABN a été créée en novembre 1960 en vue "d’encourager, de promouvoir et de coordonner les études et les programmes relatifs aux travaux de mise en valeur des ressources du bassin".
(AIP)
Jbk/kp
Cette rencontre fait suite à des travaux d’experts tenus dans la capitale économique sur les objectifs de l’institution sous-régionale qui sont, entre autres la préservation des ressources environnementales et la lutte contre la pauvreté.
Prenant part à cette cérémonie, en qualité de chef de file des partenaires financiers, Katrina Sharkey de la Banque mondiale a recommandé aux Etats membres de plancher sur l’état des lieux de la mise en œuvre du programme d’investissements de l’ABN.
Elle a surtout insisté sur l’approfondissement des réflexions sur les mesures palliatives à la vulnérabilité de la zone dans le domaine des risques environnementaux liés aux changements climatiques.
"Nous avons tous assisté, ces derniers mois, aux impacts des inondations catastrophiques qui ont fait suite une sécheresse exceptionnelle dans les régions du bassin", a rappelé le Coordonatrice des programmes Afrique de la Banque mondiale.
Pour Mme Sharkey, le véritable test du rôle de l’Autorité du bassin du Niger et de sa crédibilité est désormais la mise en œuvre opérationnelle et l’accompagnement des actions de terrain.
Ces actions menées soit par le Secrétariat exécutif de l’institution ou les pays membres seront "la démonstration que les projets, lorsqu’ils sont conçus dans un contexte régional et dans une vision consensuelle qui tient compte des enjeux sociaux et environnementaux, peuvent être conduits avec efficacité", a-t-elle souligné.
Pour le ministère nigérien de tutelle, toutes les équations ou solutions aux problèmes environnementaux dans le bassin du Niger étant trouvées, "il ne reste plus que les moyens financiers".
C’est pourquoi, il a lancé une fois de plus "un appel aux partenaires financiers à faire un peu plus d’efforts".
L’Autorité du bassin du Niger est une institution qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Tchad. Initialement dénommée "Commission du Fleuve Niger (CFN)", l’ABN a été créée en novembre 1960 en vue "d’encourager, de promouvoir et de coordonner les études et les programmes relatifs aux travaux de mise en valeur des ressources du bassin".
(AIP)
Jbk/kp