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Politique Publié le lundi 3 décembre 2012 | Le Patriote

Pierre Moscovici : “J’invite les entreprises françaises à investir en Côte d’Ivoire”

© Le Patriote
La France accorde une aide de 630 millions d`euros à la Côte d`Ivoire
Le ministres français de l`Economie et du Développement, Pierre Moscovici et Pascal Canfin, ont signé à Abidjan avec le gouvernement ivoirien un contrat de désendettement-développement (C2D) de 630 millions d`euros sur la période 2013-2015
La France est décidée à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre la pauvreté. Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances de la France et Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement de la France l’ont réitéré le samedi dernier, au palais présidentiel et en la résidence de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, à Cocody. Moscovici a salué la signature de ce premier contrat qui va permettre à la Côte d’Ivoire de réaliser plusieurs projets dont la construction de 115 écoles primaires, 40 collèges, des pistes rurales, l’insertion de 20.000 jeunes, l’approvisionnement en eau, etc. Moscovici, compte tenu des potentialités dont regorge la Côte d’Ivoire, a invité les entreprises françaises ‘‘à prendre le risque d’investir davantage en Côte d’Ivoire, un risque qui en vaut la peine’’. Précisant qu’il s’agit d’un double mouvement d’exportation. C’est-à-dire de la France vers la Côte d’Ivoire et de la Côte d’Ivoire vers la France. «La France et la Côte d’Ivoire ont besoin l’une de l’autre. Il y a des opportunités économiques formidables. C’est tout le gouvernement qui est mobilisé pour le développement», a dit Moscovici. Et Canfin d’ajouter : «Nous ne signons pas tous les jours des contrats qui nous engagent sur 15 ans et avec de tels montants. La France est un partenaire fiable et c’est une relation mutuellement bénéficiaire». Avant d’expliquer que son pays ne se bornera pas qu’à l’annulation de dettes mais entend contribuer au développement de la Côte d’Ivoire, le développement économique de la Côte d’Ivoire appellant le développement des entreprises. En ce qui concerne la réconciliation nationale et le dialogue, Moscovici a été très clair : «Nous ne sommes pas là pour donner des leçons. Ce n’est pas à nous de dire aux Ivoiriens ce qu’ils doivent faire ». Cependant, les deux hommes n’ont pas manqué d’expliquer que ce volet a figuré en bonne place lors des échanges avec le président Alassane Ouattara qui leur avait accordé une audience le samedi dernier. Ils ont surtout réaffirmé l'engagement de leur pays aux côtés de la Côte d'Ivoire pour son redressement. « Il y a une Afrique qui change. Il y a une relation entre la France et l'Afrique qui change. Une marque de volonté de consolider la situation. Derrière la consolidation l’essor de redressement d'un pays qui a de grandes potentialités de leadership régional qui avec le président Ouattara est écouté dans le monde. Nous sommes à vos côtés», a souligné le ministre français de l'Économie. Ce C2D représente 17% du budget de la Côte d’Ivoire.

Premier contrat de Désendettement et de développement

Les cinq accords du C2D

Le Contrat C2D. Ce contrat définit et formalise les modalités d’application et de mise en ?uvre de l’Accord bilatéral d’annulation de la dette relative au C2D. L’Accord-cadre. Il rend opérationnel l’instrument institutionnel de cet effort bilatéral additionnel de la France par la définition des modalités et conditions d’affectation et d’utilisation des ressources du C2D. La Convention de compte. Elle précise l’engagement tripartite entre la Côte d’Ivoire, la Bceao et l’Afd pour le fonctionnement du compte C2D logé à la Bceao. La Convention d’affectation N°CCI 1349 01 L. Il s’agit du financement des études et pilotage du C2D. La Convention d’affectation N° CCI 1381 01 G : Aide budgétaire pour l’apurement de la dette intérieure, avec les secteurs d’affectation qui seront signés par le ministre Kaba Nialé et Dov Zerah, Directeur général de l’Afd.

Les grandes avancées de Ouattara

Paix et sécurité, Réconciliation nationale et Reconstruction et relance économique. Ces trois grandes priorités du président Alassane connaissent des avancées notables qui ont été exposées samedi dernier au ministre français de l’Economie et des Finances. Ainsi, au plan sécuritaire, la situation s’est considérablement améliorée. L’indice de sécurité, selon la Bad (Banque africaine de développement) est passé de 4 à 1. Et les efforts se poursuivent. Le Conseil national de sécurité et l’autorité unique chargée de procéder au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion des ex-combattants de tous bords est à la tâche. Au chapitre de la réconciliation, la mise en ?uvre de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), le 13 juillet 2011 a permis de favoriser le dialogue social. Le troisième défi majeur est celui de la reconstruction et de la relance économique. A ce stade, l’on enregistre la réhabilitation du réseau routier ivoirien et plus particulièrement, celui du District d’Abidjan. De grands projets sont en cours de réalisation et le Plan national de développement couvrant la période 2012-2015 a été rédigé et adopté par le Gouvernement en mars 2012. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est au travail et le pays est sur le chantier de la croissance durable. Avec 8,6% en 2012, 9% en 2013 et une croissance à deux chiffres à partir de 2014. Objectif : Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020.

Aide financière

50 milliards de Fcfa du Fmi à la Côte d’Ivoire

49,9 milliards FCFA (99,8 millions de dollars). C’est le montant que vient de décaisser le Fmi (Fonds monétaire international) au profit de la Côte d’Ivoire. En effet, le vendredi dernier, le Conseil d’administration du FMI a achevé la deuxième revue des résultats économiques obtenus par la Côte d’Ivoire dans le cadre d’un programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC). Selon le Communiqué de presse n° 12/466 de l’institution financière internationale, l’achèvement de la revue permet le décaissement immédiat de près de 50 milliards de FCFA. Naoyuki Shinohara, Directeur général adjoint (DGA) et Président par intérim du Conseil, a reconnu que ‘‘les résultats économiques récents de la Côte d’Ivoire sont positifs’’. Précisant que l’exécution du programme appuyé par l’accord au titre de la FEC a été globalement satisfaisante. En effet, tous les critères de réalisation ont été respectés et des progrès tangibles ont été accomplis dans la mise en ?uvre des réformes structurelles. Malgré quelques retards dans la réforme du secteur énergétique. Un financement au titre de la FEC est assorti d'un taux d'intérêt nul, d'un délai de remboursement de cinq ans et demi et d'une échéance finale de dix ans.
JEA
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